dimanche, mai 5, 2024
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Moussa Magassouba à la tête de la CBG ? Rouge de colère, Alsény Farinta réagit !

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Alors que les rumeurs courent sur une éventuelle nomination de Moussa Magassouba, ministre de Mines et de la Géologie à la tête de l’une des plus grandes entreprises minières de la Guinée, les voix s’élèvent pour dénoncer avec énergie cette décision en vue.

Alsény Farinta Camara, activiste de la société civile et membre influent du Front national pour la Défense de la Constitution(FNDC), brise le silence : Interrogé par notre rédaction, il a laissé éclater sa colère : « Je trouve inadmissible, inconcevable et inacceptable que l’ancien ministre des Mines et de la Géologie, M. Moussa Magassouba impliqué dans une affaire de corruption aggravée d’une valeur de 2 000 000 de dollars USD soit près de 20 milliards GNF soit promu impunément à la tête de l’une des plus grandes entreprises minière de notre pays notamment la CBG », a-t-il déclaré.
M.Camara pense que ce sont les biens qui ont ainsi été « détournés » dans ces présumés scandales de corruption aggravée : Ainsi, il alerte : « J’attire l’attention des citoyens notamment des contribuables guinéens sur la base du point de presse du parquet du procureur spécial en date du 13 mars 2024 que le dossier M. Moussa Magassouba et l’actuel Conseiller Économique et Fiscal du Ministère des Mines et de la Géologie est en instruction à la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) », a-t-il poursuivi.

Alsény Farinta Camara, Responsable à l’organisation du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC)

Pour l’activiste : « Dans un pays qui se veut démocratique et qui aspire à une gouvernance vertueuse, transparente et redevable, lorsqu’un dirigeant en fonction ou pas à des démêlés avec la justice ou une procédure est ouverte, le principe républicain voudrait qu’il démissionne ou suspende l’exercice de sa fonction jusqu’à la fin de la procédure », précise-t-il.
Plus loin, il demande des comptes au ministre et à son conseiller économique et fiscal, dont les dossiers sont devant la Cour de Répression des Infractions économiques et financières, suite aux dénonciations de l’activiste : « J’estime en toute responsabilité en tant que président du Réseau National des Acteurs du Développement Durable, que l’ancien ministre des Mines et de la Géologie, Monsieur Moussa Magassouba et l’actuel Conseiller Économique et Fiscal dudit Département, Monsieur Yakouba Kourouma doivent nous rendre des comptes par rapport au pots-de-vin qu’ils ont sollicité au Directeur Général de CIMAF, M. Ayoub Arrad. Il faut absolument éviter d’ériger l’impunité et l’arbitraire aussi bien dans le secteur public que privé comme mode de gestion de la chose publique », conclut-il.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info

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