samedi, avril 27, 2024
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Dissolution des conseils communaux: « C’est la meilleure façon de continuer la transition », Dr Youssouf Bah

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Après la dissolution des conseils communaux par le président Mamadi Doumbouya, mercredi dernier , les réactions fusent de partout . Le président du Conseil préfectoral des Organisations de la Société civile   de Pita, salut cet acte de Mamadi Doumbouya. C’était à l’occasion d’une interview accordé à une journaliste de Laguinee.info basée dans la ville ,ce vendredi 28 mars 2024.

« C’est une très bonne chose », se réjouit-il.

Pour Dr Yousouf Bah, puisque les mandats avaient expirés,  donc, il fallait les remplacer pour la bonne gestion des communes : « Les conseils communaux qui étaient là étaient déjà arrivés à la fin de leur mandat. Donc, ils devaient céder la place à d’autres. C’était la meilleure façon de continuer la transition. Ceux qui viendront vont gérer la transition avant les élections. Moi, je pense que c’est une très bonne chose si ceux qui vont venir seront capables de faire mieux qu’eux et satisfaire les attentes de la population », pense l’acteur de la société civile.

Parlant de l’installation des délégations spéciales alors que nous sommes à quelques mois de la fin de la transition notre interlocuteur tente de répondre.

« Nous sommes au mois de mars. Donc, d’ici la fin de la fin de la transition il reste encore 9 mois.  Jusqu’à présent la plus grande étape de la transition n’est pas faite, qui est la constitution.  Même si on nous dit qu’on a fini de l’écrire, mais il y a beaucoup des choses à faire. Il faut l’envoyer au CNT, au gouvernement, et le soumettre au peuple. Donc, ce temps n’est pas minime pour installer des délégations spéciales en attendant l’arrivée des autres », estime Dr Yousouf Bah.

Par ailleurs,  l’acteur  de la société civile pense qu’aucune élection, à part le référendum, n’est tenable d’ici la fin de la transition.

« Aucune élection communale ou communautaire n’est possible pendant ce temps. Même le premier ministre a dit qu’il y aura un glissement du calendrier. Pour organiser une élection, il y a des conditions dont le recensement des électeurs. Après le recensement il y aura beaucoup des choses à faire. Aussi, on ne peut pas organiser une élection pendant la saison pluvieuse et nous sommes à trois mois de la saison pluvieuse. Toutes ces contraintes nous amènent à dire que cette année, à part le référendum, difficilement il y aura une élection», Conclut  Dr Yousouf Bah.

 

De Pita, Mariama Dalanda Bah, pour Laguinee.info.

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