lundi, mai 20, 2024
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RDC : après des attaques meurtrières en Ituri, la société civile s’inquiète et craint que la zone soit oubliée par l’État

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Lors des attaques attribuées au groupe ADF-Nalu dans le territoire voisin d’Irumu en RDC, plusieurs personnes ont perdu la vie dans 2 villages. Ces attaques répétitives sont menées pour revendiquer la défense de la communauté Lendu s’opposant ainsi qu’à la communauté Hema et à l’armée congolaise. Face à cette situation, la société civile s’inquiète, a appris Laguinee.info à travers un de ses journalistes sur RFI.

Une situation très difficile pour les habitants de l’Ituri. En une seule journée le week-end dernier, plus de 15 personnes tuées, 7 gravement blessés et d’autres citoyens kidnappés et 08 civil tués dans cette zone de la RDC.

« L’état de siège a été décrété pour sécuriser la population de l’Ituri, mais l’état de siège sans les militaires, pointe encore ce responsable de la société civile de l’Ituri. Nous avons toujours dit, depuis la chute de Bunagana, tous les postes occupés alors par les militaires sont restés vides et occupés par les miliciens qui se déplacent comme bon leur semble. C’est comme cela qu’ils peuvent tuer ici et qu’ils peuvent tuer là-bas. Alors que l’attention de la RDC est tournée aujourd’hui vers le Nord-Kivu, cela nous inquiète. Nous craignons que l’Ituri soit oublié comme cela pour être à la merci des groupes armés» , a déclaré le responsable de la société civile de l’Ituri.

Alors que la zone est sous l’état de siège, des morts continuent d’etre enregistrés. Pour Dieudonné Lossa, interrogé par Paulina Zidi, cette situation est déplorable.

« La province de l’Ituri fait partie intégrale de la RDC et ce qui s’y passe en est insupportable. Personne ne peut imaginer que les gens meurent jour et nuit alors que nous sommes en état de siège. », indique-t-il

Ces miliciens revendiquent la défense de la communauté Lendu et s’opposent à la communauté Hema et à l’armée congolaise. Présents dans cette localité, ces miliciens exploitent de l’or dans le secteur d’après les informations données par un responsable communautaire de la zone, joint par l’Agence-France Presse-AFP.

Selon les chiffres des Nations unies, en 2017, des violences ont fait plus d’un million et demi de déplacés.

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