mercredi, mai 1, 2024
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Examens nationaux: l’Union des écoles franco-arabes conteste le calendrier établi par les autorités

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Dans le cadre de la préparation des examens nationaux de la session 2024, l’Union des écoles Franco-Arabe de Guinée a soulevé des préoccupations importantes concernant le calendrier établi par les autorités compétentes. Selon cette organisation, la programmation des examens ne prend pas en compte les heures de prière du vendredi, un aspect crucial pour la communauté franco-arabe.

Dans une déclaration rendue publique, l’Union a exprimé son désaccord avec le calendrier actuel, soulignant le non-respect des heures de prière religieuse qui sont pourtant essentielles pour de nombreux étudiants et membres du personnel. Elle a ainsi appelé à une révision urgente des dates afin d’éviter tout conflit potentiel lors des examens nationaux à venir.

Par ailleurs, l’Union a formulé d’autres recommandations à l’attention des autorités en charge de l’éducation pré-universitaire et de l’alphabétisation. Parmi celles-ci figurent :

« 1. Le choix du mode vestimentaire décent est un droit, personne ne doit être stigmatisé d’avoir pratiqué les recommandations de sa religion au sens de la liberté et de la tolérance religieuses dans l’espace public, administratif, scolaire et universitaire…

  1. La mise en place d’un cadre de concertation permanant entre le département MEPU-A, le Secrétariat Général des affaires religieuses et les oulémas de la République afin de faciliter la sensibilisation et renforcer la cohésion nationale autour des questions sensibles.
  2. Faire appel aux oulémas par le biais du Secrétariat Général des affaires Religieuses. Seuls les religieux ont droit de se prononcer sur les grandes questions religieuses ou les événements religieux qui doivent être scrutés selon les préceptes du culte. Personne d’autre ne devait s’y prononcer sans avis consultatif des Oulémas.
  3. L’Acceptation de voile intégral dans les salles des examens avec des mesures de contrôle strict par des surveillantes avant l’accès voire la configuration d’une salle uniquement pour les filles sans voile avec des surveillantes.
  4. La mise en place d’un cadre confortable contre toute discrimination à l’égard des filles et femmes voilées ou voile intégral et veiller afin que les délégués et les surveillants puissent prendre des mesures idoines pour le respect du choix des filles.
  5. La production d’une note circulaire autorisant les filles voilées d’accéder aux salles de classe pour éviter toute spéculation vu les multiples interpellations sur le terrain.
  6. La prise en compte de la prière de vendredi dans la programmation des examens nationaux pour permettre aux délégués, surveillants et élèves de s’acquitter de leur devoir religieux. En somme, nous formulons nos vœux ardents de plein succès et de grâce divine pour les autorités dans l’accomplissement de leur mission, et nous en appelons à la bonne foi de tous et de chacun en vue de leur accompagnement sincère dans l’intérêt du peuple »

Les yeux restent désormais rivés vers les autorités éducatives concernant ces réclamations.

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