jeudi, mai 2, 2024
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Nigeria : Près de 140 élèves qui avaient été enlevés ont été libérés

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Près de 140 élèves, enlevés au début du mois de mars par des hommes armés dans une école du nord-ouest du Nigeria, ont été libérés dimanche dernier, selon des informations fournies par l’armée et les autorités locales, rapporte lemonde.fr.

Les 137 otages, composés de 76 filles et 61 garçons, ont été secourus dans l’État de Zamfara et seront remis aux autorités de l’État de Kaduna, où ils avaient été enlevés, a déclaré le porte-parole de l’armée, le général Edward Buba. Le gouverneur de l’État de Kaduna, Uba Sani, a confirmé que les élèves de l’école de Kuriga kidnappés ont été retrouvés « sains et saufs ».

Selon notre source, le général Buba a confirmé que tous les élèves captifs avaient été secourus, un nombre qui avait précédemment été estimé à environ 250 par les enseignants et les villageois. Toutefois, comme c’est souvent le cas au Nigeria, les bilans peuvent être revus à la baisse avec le retour chez eux de personnes ayant fui les attaques sans être directement victimes.

Les enfants, âgés de 8 à 15 ans selon des sources médiatiques, avaient été enlevés le 7 mars par des hommes armés ayant attaqué leur établissement scolaire dans le village de Kuriga, situé dans le nord-ouest du pays.

Notre source rappelle que le président nigérian, Bola Tinubu, avait précédemment ordonné aux forces de sécurité de ne pas payer de rançon pour leur libération, bien que des proches des victimes aient affirmé que les ravisseurs exigeaient une somme importante.

Les enlèvements de masse constituent un problème majeur au Nigeria, le pays le plus peuplé du continent africain. Bien que les autorités locales nient souvent avoir versé des rançons, il est courant que les familles et les villages rassemblent des fonds pour payer les ravisseurs, estimant ne pas avoir d’autre choix.

Ce n’est pas la première fois que des écoles sont la cible d’enlèvements au Nigeria. En février 2021, une école pour filles dans l’État de Zamfara avait été attaquée, entraînant l’enlèvement de plus de 300 personnes. En mars de la même année, plus de 100 femmes ont été portées disparues dans le nord-est du pays suite à un enlèvement attribué à des groupes djihadistes.

Les enlèvements de masse et les demandes de rançon sont devenus un défi persistant pour les autorités nigérianes, laissant de nombreuses victimes toujours portées disparues.

 

Boundèbengouno, pour Laguinee.info

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