lundi, mai 20, 2024
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

ABUJA : La CEDEAO accuse  le Mali, Niger et le Burkina Faso de maintenir leur emprise au pouvoir

À LIRE AUSSI

La réunion du Conseil de Médiation et de Sécurité de la CEDEAO, qui s’est tenue à Abuja ce 8 février 2024, a été marquée par des discussions intenses concernant le retrait soudain du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les motifs avancés par ces États pour justifier leur départ ont suscité des réactions vives de la part des représentants de la CEDEAO.

Selon les rapports de la réunion dont Laguinee.info, la CEDEAO a accusé les trois États membres de chercher à maintenir leur emprise au pouvoir, en dépit des exigences constitutionnelles et des sanctions imposées par l’organisation régionale. Les autorités de la CEDEAO ont remis en question les raisons avancées par ces pays, les qualifiant de prétextes visant à détourner l’attention des véritables enjeux.

La Commission de la CEDEAO a souligné que les sanctions imposées étaient conformes aux protocoles de l’organisation et que les accusations de puissances étrangères influençant la CEDEAO étaient infondées. De plus, elle a rappelé que la CEDEAO avait œuvré pour approfondir l’intégration régionale et la solidarité, en accord avec les idéaux des pères fondateurs de l’organisation.

Les représentants de la CEDEAO ont exprimé leur profonde préoccupation quant aux conséquences du retrait de ces États membres sur la stabilité socio-économique, politique et sécuritaire de la région. Ils ont exhorté ces pays à reconsidérer leur décision et à s’engager dans un dialogue constructif pour résoudre les différends.

En outre, le Conseil de Médiation et de Sécurité a souligné l’importance de respecter les dispositions du traité révisé de la CEDEAO de 1993, notamment l’article 91 régissant le processus de retrait d’un État membre de la Communauté.

Le Conseil a encouragé la CEDEAO à intensifier ses efforts diplomatiques et à impliquer divers acteurs, y compris les organisations internationales et la société civile, dans la résolution de cette crise.

Dans une déclaration finale, le Conseil a réaffirmé l’urgence de renforcer la Force en Attente de la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme dans la région et a appelé à une mobilisation accrue des ressources pour soutenir cette initiative.

 

 

Boundèbengouno, pour Laguinee.info

 

 

- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS