lundi, mai 20, 2024
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Lutte contre les MGF: l’IRDED sensibilise sur les conséquences

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Après une conférence tenue la semaine dernière avec des élèves du lycée d’une école secondaire sur les violences faites aux femmes notamment les mutilations génitales féminines, l’Institut de Recherche sur la Démocratie et L’ Etat de Droit ( IRDED), a animée une autre conférence sur le même thème ce mercredi, 6 décembre 2023 dans une institution d’enseignement supérieur privée de la capitale, a constaté Laguinee.info à travers une de ses journalistes déployée sur le terrain.

Me Souleymane Baldé, avocat et président de L’IRDED

L’objectif était de sensibiliser des étudiants et étudiantes de cette institution sur les conséquences des mutilations génitales féminines.
“Comme vous le savez, c’est la semaine de la sensibilisation sur les violence basées sur le genre. La semaine dernière, après avoir rencontré les collégiens et les lycéens, nous avons décidé de venir à l’université rencontrer les étudiants et étudiantes qui sont là, qui doivent nous permettre de sensibiliser leurs parents mais aussi leurs jeunes soeurs par rapport aux effets négatifs de l’excision. Si nous voulons être efficaces, il faut que tout le monde soit sensibilisé et que les gens connaissent les risques liés à l’excision non seulement sur le plan physique surtout sur le plan légal parce que, si on on prend les gens qui font ces pratiques, ils sont arrêtés et risquent d’aller en prison. Donc, c’est puni par la loi”, à largement expliqué Me Souleymane Baldé, avocat à la Cour et président de L’IRDED.

Lutte contre les MGF: l’IRDED sensibilise sur les conséquences

Poursuivant, Me Baldé,  est revenu sur les textes des lois qui condamnent l’excision “Il ya à la fois le code pénal mais au-delà aussi le code de l’enfant, il y a les conventions et les traités. De ce côté, la Guinée est très bien outillée. La législation en tant que telle existe. Si elle est appliquée,  nous estimons que cela peut permettre d’éradiquer l’excision. Y a eu beaucoup des cas mais malheureusement, à chaque cas les auteurs sont condamnés à des peines assorties des sursis. Aussi longtemps qu’il n’ y a pas de prison ferme,  il serait difficile de dissuader ceux qui sont en train de commettre ces actes là”, a rajouté l’avocat.

Aminata David soumah, étudiante victime de l’excision et participante à cette conférence

L’étudiante, Aminata David soumah, victime de l’excision et participante à cette conférence, explique comment elle voit cette pratique sur la vie des jeunes filles: “ C’est une pratique nefastes car, elle a des conséquences plus nombreuses qu’aux avantages. Cette pratique, on doit la bannir parcequ’ on ne peut pas dire si une fille n’est pas excisée, elle ne peut pas vivre dans la société oubien elle n’a pas le droit d’avoir un mari. Ce n’est ni mentionné dans le coran ni dans le code pénal, c’est juste une tradition “ , dit-elle.

Cet encadreur de cette institution d’enseignement Supérieur, s’est rejoui du choix porté sur son établissement scolaire pour abriter cette conférence et l’importance de la thématique :“Je suis très ragaillardi par la présence de ces personnalités chez nous , qui ont eu le temps de venir édifier davantage a nos chers étudiants et étudiantes sur les violences basées sur le genre. Toute l’administration de cette université l’encadrement et les étudiants, nous sommes fiers de leur présences ici. Aussi, le thème qui est d’actualité a été une instruction pour nos étudiants, nous leur demandons éventuellement aussi de passer pour d’autres conférences “, indique Monsieur Baldé Amar,  intendant général de l’université.

Mariama Dalanda Bah, pour Laguinee.info

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