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Tewa Mariame Condé tuée à Bamako : une mère guinéenne endeuillée, une enquête ouverte

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Tewa Mariame Condé, Guinéenne âgée de 37 ans, est décédée à Bamako des suites d’une agression violente, selon des informations recueillies auprès de sa famille. Elle aurait été attaquée par des individus non identifiés, violentée puis abandonnée dans un lieu isolé de la capitale malienne. Retrouvée dans un état critique, elle a été transportée à l’hôpital par un policier. Elle n’a jamais pu révéler l’identité de ses agresseurs.

« Ma fille est décédée au Mali Bamako. C’est là-bas où elle se débrouillait dans un restaurant. C’est elle qui s’occupe de moi et qui subvient à mes besoins. C’est la seule que Dieu m’a donnée comme enfant, c’est celle-là qu’ils ont tuée. Je suis immobilisée, mon mari est décédé, je suis seule. C’est dans le but de prendre soin de moi que ma fille est sortie en aventure », a déclaré Mossokoura Traoré, mère de la victime, rencontrée le lundi 26 mai à son domicile à Tombolia.

L’affaire a été révélée à la famille après plusieurs jours sans nouvelles de Tewa. Inquiète, celle-ci a tenté de la joindre en vain. Ce sont finalement des amis de la jeune femme qui, ayant eu accès à son téléphone alors qu’elle était encore hospitalisée, ont appelé sa mère.

« Selon ce qu’on m’a dit, elle a été assassinée par des bandits. Lorsqu’elle était mourante à l’hôpital, ce sont ses amis qui ont pris son téléphone pour m’appeler sans savoir que j’étais sa mère. Quand j’ai décroché, ils m’ont demandé de donner son adresse, j’ai dit le nom de ses parents. Après ils m’ont dit d’être courageuse, ta fille est décédée. J’ai crié, je suis tombée par terre. Ça s’est passé le dimanche, 18 mai dernier », rapporte www.guineesouverain.com

Tewa Mariame Condé était célibataire et mère d’un enfant. Installée à Bamako depuis plusieurs années, elle y travaillait dans la restauration pour subvenir aux besoins de sa mère restée en Guinée. Faute de moyens financiers  les coûts de rapatriement étant estimés à plusieurs millions de francs guinéens  son corps a été inhumé au Mali.

Aujourd’hui, Mossokoura Traoré, veuve et handicapée, lance un appel aux autorités : « Je demande à l’État d’avoir pitié de moi car je ne sais pas quoi faire. J’ai le loyer à payer. Qu’il m’aide […] », a-t-elle imploré, visiblement accablée.

Pour faire la lumière sur les circonstances de cette agression mortelle, la famille affirme que les autorités guinéennes, en coordination avec leurs homologues maliens, ont ouvert une enquête. Aucune interpellation n’a encore été annoncée à ce jour.

Laguinee.info

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