mercredi, mars 19, 2025
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Condamnation de l’État guinéen : le FNDC exulte et promet de poursuivre le combat

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Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) ne cache pas sa satisfaction après la décision de la Cour de justice de la CEDEAO. Dans un communiqué, la coordination nationale du mouvement salue une victoire historique qui, selon elle, marque un tournant décisif dans la lutte pour les libertés en Guinée.

Une victoire judiciaire aux allures de symbole

La condamnation de l’État guinéen pour violations des droits et libertés de ses leaders en 2019 est perçue par le FNDC comme une reconnaissance de son combat. « Cette décision établit une jurisprudence importante dans la lutte pour la liberté et les droits de l’homme en Guinée« , souligne le communiqué.

Depuis sa création, le FNDC s’est positionné comme le fer de lance de l’opposition au troisième mandat d’Alpha Condé. Ses figures de proue, arrêtées en 2019 lors des premières manifestations, viennent aujourd’hui d’obtenir gain de cause devant une juridiction supranationale. Un revers cinglant pour l’État guinéen, dont la responsabilité a été clairement établie.

Hommage aux avocats et appel à la mobilisation

Le FNDC ne manque pas de féliciter son équipe juridique, menée par Maître Pépé Antoine Lamah, pour son engagement et la rigueur de son travail. Une victoire qui, selon la coordination du mouvement, n’aurait pas été possible sans la détermination des militants pro-démocratie, auxquels le FNDC rend un hommage appuyé.

Mais loin de crier victoire trop vite, le mouvement assure que la lutte continue. « Nous restons déterminés à poursuivre cette lutte jusqu’à la victoire finale », martèle le communiqué, appelant à l’unité et à la solidarité.

Et maintenant ?

Si le FNDC jubile, cette décision pose une question clé : l’État guinéen exécutera-t-il cette condamnation ou tentera-t-il de la contourner ? L’histoire récente montre que les décisions de la CEDEAO ne sont pas toujours suivies d’effets immédiats.

Quoi qu’il en soit, ce verdict relance le débat sur la répression des manifestations en Guinée et pourrait encourager d’autres victimes de violences politiques à saisir les instances judiciaires régionales. Un scénario qui ne manquerait pas d’embarrasser les autorités guinéennes.

Pour rappel, ce Front a été dissous en 2022 par les autorités de la transition.

 

Laguinee.info

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