Le jeudi 6 mars 2025 restera une date marquante dans les annales judiciaires du pays. L’État guinéen a enregistré une rare défaite devant la Chambre des appels de la Cour de Répression des Infractions 6a et Financières (CRIEF). En effet, Mamadou Djouldé Diallo, l’ancien directeur général de la Société des Eaux de Guinée (SEG), a vu sa relaxe confirmée par la Cour après avoir été accusé de détournement de fonds.
La décision de la CRIEF s’est avérée cinglante pour l’État. Bien que la partie civile ait vu son appel jugé recevable, la Cour a néanmoins estimé que les arguments avancés étaient non fondés. En conséquence, elle a confirmé le jugement n° 016 du 30 décembre 2024, prononcé en première instance, et débouté l’État guinéen de ses prétentions.
Il est important de noter que cette décision ne concerne pas uniquement Mamadou Djouldé Diallo. Son co-accusé, Ousmane Kourouma, a également été relaxé dans cette affaire.
Ce verdict, qui fait écho à une justice parfois perçue comme une arme politique, soulève plus de questions qu’il n’y apporte de réponses. La CRIEF, instituée pour lutter contre les malversations financières, prouve ainsi que même l’État peut être mis en échec par ses propres allégations.
Laguinee.info