Dans les entrailles d’une Guinée enchaînée, le silence des complices hurle sa trahison. Ceux qui ont précipité notre démocratie dans le néant, dépouillé l’État de sa substance et souillé nos institutions devraient, par décence, se terrer dans l’ombre. Leur forfaiture est indélébile : une transition, promesse de renouveau, transformée en une sinistre mascarade autoritaire.
La paix ne se mendie pas, elle se conquiert sur le champ de bataille de la justice, de l’équité et des libertés inviolables. Les incantations à l’unité nationale ne sont que poudre aux yeux. Depuis trois ans, notre patrie tangue dans un océan de crise, où la méfiance et la division règnent en maîtres. Comment oser parler de paix quand des vies sont fauchées par l’injustice, quand des citoyens croupissent en geôle pour leurs convictions, quand des entrepreneurs sont traqués pour leur proximité supposée avec l’opposition, en particulier l’UFDG ?
L’UFDG et son leader, Cellou Dalein Diallo, sont devenus les boucs émissaires d’une odieuse campagne de persécution, de calomnies et de diffamation, ourdie par des ministres dont l’incompétence le dispute à la haine. Ces attaques, loin de nous intimider, aiguisent notre détermination à ériger un État démocratique et juste. L’UFDG ne se perdra pas en vaines escarmouches. Notre priorité : la refonte du parti, la dynamisation de nos structures, la préparation de notre congrès national et la mobilisation de nos militants pour les échéances électorales imminentes.
Le peuple guinéen aspire à une rupture radicale avec les reliques du passé. Il ne veut pas d’un simple changement de façade, mais d’une métamorphose profonde, ancrée dans la justice, la transparence et la probité. Ceux qui, par leur silence complice ou leur opportunisme abject, cautionnent les dérives de ce régime devront rendre des comptes à l’histoire.
L’UFDG est plus qu’un parti, c’est une idée, une force, un espoir indomptable. On peut martyriser ses militants, calomnier son leader, mais on ne peut ni éteindre sa flamme ni briser l’espoir qu’elle porte pour la Guinée. Nous resterons debout, fidèles à nos valeurs, aux côtés du peuple, dans ses tribulations comme dans ses aspirations.
L’heure de la vérité sonnera, où la justice triomphera de l’iniquité, où la lumière dissipera les ténèbres. La Guinée ne sera pas éternellement captive des fossoyeurs de la démocratie. Le peuple se lèvera pour reprendre son destin en main, et ceux qui ont trahi sa confiance seront relégués aux oubliettes de l’histoire.
Dans l’attente de ce jour, l’UFDG poursuit son combat, avec Cellou Dalein Diallo, pour une Guinée libre, démocratique et prospère. Nous saluons le courage et la détermination de nos cadres, militants et sympathisants, qui, sous la direction éclairée de notre guide, Cellou Dalein Diallo, résistent avec force et dignité face à l’adversité.
Souleymane Souza KONATÉ, Président de la Commission Communication de l’ANAD et Conseiller Chargé de communication de Cellou Dalein Diallo.