jeudi, janvier 23, 2025
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Déclaration des biens d’Ibrahima Kourouma : la CRIEF fouille dans le patrimoine de l’ancien ministre

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La Cour de Répression des Infractions économiques et Financières (CRIEF) a poursuivi, ce mercredi, son examen du patrimoine immobilier d’Ibrahima Kourouma, ancien ministre, dans le cadre d’une enquête sur d’éventuelles infractions économiques. Face aux juges, l’ex-membre du gouvernement a livré des détails sur ses biens, tentant de dissiper les doutes qui pèsent sur lui.

Deux maisons, mais pas de domicile principal

Ibrahima Kourouma a déclaré être propriétaire de deux maisons, l’une située à Beyla, sa ville natale, et l’autre à Lambandji, un quartier prisé de Conakry.

À Beyla, sa maison est « totalement achevée », selon ses propres termes, avec une modeste configuration de trois chambres, un salon et deux douches.

Celle de Conakry, en revanche, révèle des zones d’ombre. Acquise en 2011 pour 600 millions de francs guinéens, il admet n’avoir payé que 250 millions à ce jour, tout en précisant qu’il n’y réside pas. « Ce n’est pas ma résidence, c’est mon épouse et mes enfants qui y habitent. Moi, je loue une maison à Nongo », a-t-il expliqué, soulevant ainsi des interrogations sur ses choix résidentiels.

Quatre terrains, des superficies bien calculées

En plus de ces biens bâtis, l’ancien ministre a mentionné quatre terrains, deux à Conakry et deux autres à Beyla, tous d’une superficie totale de 800 m² par ville.

Si sur le papier ces acquisitions semblent en règle, la CRIEF s’intéresse de près aux conditions dans lesquelles elles ont été réalisées.

Entre justifications et soupçons

Malgré la transparence affichée par l’accusé, des zones de flou subsistent quant à la provenance des fonds et aux échéances des paiements en cours. L’ancien ministre s’est voulu rassurant, précisant que les transactions sont en règle et conformes à la législation en vigueur.

Cependant, les enquêteurs de la CRIEF ne comptent pas en rester là. L’audience de ce mercredi n’était qu’une étape dans un processus d’examen minutieux qui pourrait révéler bien des surprises.

Affaire à suivre…

Les prochaines audiences permettront d’apporter plus de clarté sur l’origine et la justification des biens déclarés. En attendant, l’ancien ministre continue de clamer sa bonne foi, tandis que l’opinion publique s’interroge sur l’ampleur réelle de son patrimoine.

 

IAC, pour Laguinee.info

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