Mal leur en a pris, à Mandiana, le ministre des causes perdues s’est permis de dire ceci » Au nom de fauteuil présidentiel.. » De l’ignorance ou par prétention, a-t-il affirmé ?
Peut-être qu’on peut expliquer son attitude par l’expression d’une inexpérience ou par le fait qu’il ne songeait pas à de telle fonction à cet âge de sa carrière magistrale.
En Guinée, malheureusement on peut se permettre jusqu’à la démesure verbale, on peut édulcorer ses propres intérêts ou bien se confondre à son patron dans le but de prouver une loyauté qui n’existe que par avantages que l’on dispose. C’est à cela le ministre Charles wrigth se livre depuis sa nomination à cette fonction stratégique dont il n’a ni le bagage intellectuel encore moins le charisme pour l’assumer. Hélas ! En période exceptionnelle, n’importe qui peut avoir n’importe quoi.
Cependant, dans une démocratie animée par une aspiration des jeunes qui se questionnent sur leur avenir, la Justice doit être neutre, indépendante et impartiale face aux desseins inavoués d’un groupe de putschistes mais hélas, lui-même est devenu un exécutant de cette machination juridico-politique du CNRD.
Pauvre ministre, qui pense être le premier à occuper cette fonction, qui croit meilleur que ses prédécesseurs ou la solution dans un orgueil et une arrogance sans précédent. Sieur le ministre des putschistes, veuillez redescendre sur terre afin de mener à bien les attributs qui vous sont assignés.
Monsieur le ministre, les codes de votre fonction vous oblige à beaucoup de retenue, vous impose des contraintes donc arrêtez de distraire l’opinion à des sorties tendancieuses et prétentieuses, car vous n’êtes pas le seul ministre de la République ou bien vous vouliez être plus royaliste que le roi ?
Sans doute, j’ai envie de vous rappeler que la justice ne se rend pas dans les médias, ni sur les réseaux encore moins dans la rue. L’histoire est têtue, aujourd’hui vous régler des comptes, vous prenez votre revanche sur certains magistrats, anciens dignitaires et activistes de la société. Je sais quand même que vous êtes conscient de l’enjeu auquel vous vous prêtez parce que le devoir de mémoire est sacré, il rappellera chacun tôt ou tard surtout ceux ou celles le jouent à la trahison.
Bref, Alphonse, les Guinéens ont besoin d’autres choses aujourd’hui que vos polémiques et débats d’égos interminables.
Le misérable se croit toujours meilleur et supérieur avant de sombrer !
Donkass Traoré