mercredi, octobre 2, 2024
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Procès massacres du 28 septembre : Alphonse Charles Wright rencontre la Haute Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme par intérim

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La délégation guinéenne conduite par le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme Monsieur Alphonse Charles WRIGHT poursuit son séjour de travail à Genève (Suisse).
Après la rencontre hier 6 septembre 2022 avec Monsieur Mahamane Cissé-Gouro, Directeur de la Division des mécanismes relevant du Conseil des Droits de l’Homme et des Instruments relatifs aux Droits de l’Homme, la clôture du 6ème Séminaire francophone sur l’examen périodique universel (EPU), le Garde des Sceaux , Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme a été reçu par Madame Nada Al-NASHIF, Haute Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme par intérim (suite à la fin du mandat de Madame Michelle BACHELET).
Plusieurs sujets ont été débattus au cours de cette grande rencontre notamment la coopération technique en matière de mise en œuvre des recommandations (213) issues du 3ème cycle de l’Examen Périodique Universel, la tenue du procès des évènements du 28 septembre 2009 et d’autres sujets d’actualité.
Le Garde des Sceaux, après avoir écouté son interlocutrice au siège du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme à Genève, a tout d’abord, remercier les autorités pour la tenue de cette rencontre au nom de Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA, de Monsieur le Premier Ministre et l’ensemble des membres du Gouvernement, avant de répondre aux préoccupations soulevées dans la lettre adressée par Madame Michelle BACHELET, Haute Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme sortante à son Excellence Monsieur le Président de la Transition.
Il a ensuite présenté la vision du Président de la Transition, du CNRD et du Gouvernement sur le processus enclencher en Guinée depuis le 05 septembre 2021 en matière, d’une part, du respect des droits humains, des libertés publiques et d’autre part, l’encadrement desdits droits par le respect du cadre juridique et l’autorité de l’Etat en cette période de transition inclusive et participative. Processus axé essentiellement sur la refondation de l’Etat, la rectification institutionnelle, la lutte contre l’impunité, la moralisation de la vie publique par la poursuite des infractions économiques et financières et l’instauration d’une justice véritablement indépendante et respectueuse de la dignité humaine.
Dans un dialogue franc, sincère et apprenant, les deux parties sont convenues sur la nécessité : de renforcer leur coopération dans le cadre de la promotion et de la protection des droits humains ; de la tenue du procès des évènements du 28 septembre 2009 en vue de rompre avec la chaine de l’impunité ; de sensibiliser et former les acteurs de la société civile pour l’instauration d’un climat apaisé favorable à toute transition débarrassée des actes de violence d’où qu’elles viennent et le renforcement des capacités des agents des forces de défense et de sécurité sur le maintien d’ordre.
Enfin, les deux parties se sont engagées à instaurer un dialogue permanent en vue d’échanger sur des questions d’actualité relatives aux Droits de l’Homme en collaboration avec la Représentation du bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme en Guinée au niveau national au niveau international avec et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme basé à Genève.

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