Depuis 2023, le CNJ a vu jour en Guinée et les bureaux de cette structure ont été installés partout dans le pays. De cette date à nos jours, la structure peine toujours à sortir la tête de l’eau. Pourtant, sa mise en place était porteur d’espoir au vu des promesses qui la caractérisaient. Son fonctionnement est confronté à de nombreux difficultés et le ministre des sports est pointé du doigt le frein, a appris Laguinee.info à travers un de ses journalistes.
Le ministre du sport, Kéamou Bogola Haba accusé dans cette affaire
La création du Conseil National des Jeunes (CNJ) de Guinée a suscité assez d’engagement et de l’espoir au sein d’une jeunesse qui s’est sentie pendant des années abandonnée par les dirigeants du pays. Elle devrait être un véritable espace d’échange entre les jeûnes autour des problèmes qui assaillent leur secteur. Mais, malgré cette importance qu’il devait jouer dans la société, le CNJ reste depuis sa création en 2023 sans siège social, ni le décret pour son institutionnalisation mais également sans aucun budget de fonctionnement.
Avec toutes ces difficultés pour son bon fonctionnement, le ministre Kéamou Bogola qui a été un des acteurs de cette structure est pointé du doigt comme le frein pour l’évolution du CNJ.
« Ce budget figure dans le titre 4 du ministère, mais nous n’avons rien reçu. Tout ce que le ministre nous demande, nous le faisons, mais sans résultat. Il semble ignorer nos revendications », a martelé une source en colère.
Plusieurs sources révèlent que Kéamou Bogola Haba aurait l’intérêt à « maintenir le CNJ dans une situation de faiblesse » pour mieux le contrôler.
Manque de budget de fonctionnement
Alors que son budget de fonctionnement devait s’entendre jusqu’à 1 milliards de francs guinéen pour faire fonctionner ses 300 et quelques bureaux installés à travers tout le pays, mais malheureusement, de nos, le CNJ indique n’a voir reçu aucun sous du ministère. « Mais malheureusement, jusque-là, nous on n’est pas entré en possession de quelque chose ».
Cette subvention d’un milliard de francs guinéens a été rajoutée au budget du ministère de la jeunesse pour le soutien du processus d’installation.
Le manque d’un siège fixe de moyens de mobilité et autres éléments majeurs mettent la structure dans l’incapacité à jouer son rôle et atteindre ses missions.
Démarche pour l’obtention d’un décret d’institutionnalisation du CNJ
Mais, malgré ces multitudes de problèmes, le CNJ a multiplier des démarches après dudit ministère pour un décret portant institutionnalisation de la structure. Notre Source a indiqu’aucune issue favorable n’a été trouvée.
« On est même allé jusqu’à leur faire une proposition de décret de ce genre en s’inspirant du décret d’institutionnalisation des CNJ de la sous-région, accompagné des arguments nécessaires pour défendre ledit décret. Mais impossible », indique-t-il, avant de mettre un accent particulier sur plusieurs tentatives ménées afin d’obtenir une audience avec le chef de l’État mais, en vain.
Cette absence de décret portant institutionnalisation du CNJ ne permet pas à l’organisation bénéficier d’être reconnu officielle et avoir la liberté.
Tentative pour rencontrer le ministre, Bogola
Ce Conseil au-delà des efforts fournis rencontrer le président de la tradition ont fait mené également des démarches pour rencontrer le ministre mais en vain.
« Après des appels téléphoniques infructueux, nous avons décidé de nous rendre au ministère à l’effet de rencontrer l’accusé. Sauf que là, on nous a opposé un refus catégorique de rencontrer le ministre Haba pour cette situation qui n’aurait pas l’air d’être une préoccupation au département en charge de la jeunesse. » Indique-t-il.
Les jeunes ont même selon les informations obtenues passés par d’autres cadres du pays pour faciliter la rencontre et les choses avec le ministre mais hélas. D’après eux, le ministre exige toujours des choses. «Tout ce qu’il a demandé on a tout fait, mais c’est compliqué », dénonce-t-il.
Selon le rapport volet dépenses de la Loi de Finances Rectificative 2024, le conseil national de la transition (CNT), s’est entendu avec le ministère du budget sur une allocation d’un milliard de francs guinéens au titre 4 du ministère de la jeunesse en faveur du CNT pour son bon fonctionnement.
Affaire à suivre sur Laguinee.info