samedi, novembre 23, 2024
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Bourse d’études guinéenne : un piège à l’image d’une glace qui se fond 

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L’absolutisme de l’envie de tout citoyen initié, de n’importe quel pays du monde, de bénéficier d’une aide de son Etat pour solidifier ses connaissances ailleurs, dans un autre pays, est d’une évidence inébranlable. Ce, pour les patriotes, dans le but d’apporter un plus à l’édifice du pays, dans le cadre de son développement, à l’image du STIMILUS-REPONSE. Mais, hélas, le cas guinéen actuel est aussi lamentable qu’il ne l’avait jamais été. Pourquoi ? Les causes sont bien connues : la mauvaise gestion de la question financière des bourses, les ‘’réformes’’ généralement engagées pour procéder à l’exclusion d’une partie des ayants droits. Et, ensuite, se vanter du service machiavélique. DOMMAGE !

Pourquoi faut-il toujours se plaindre pour recevoir son dû ? 

Cette méthode a tendance à devenir habituelle en Guinée (si elle ne l’est déjà). Chaque année, il faut une grogne (Des gens qui sont censés se concentrer sur les études) pour que l’État, censé d’assurer la survie de ses futures élites, se bouge. Cela, très généralement, quand tout semble sombrer pour ces jeunes dans un pays étranger. Avec ces conditions, est-il possible de rester focus sur les études ? Faut-il chercher à subsister ou étudier ? Le vase est généralement transparent, raison du choix primaire.

Alors chères autorités, nous tenons à attirer vos différentes attentions sur de multiples faits qui n’honorent pas le pays. Certes, vous en êtes conscients mais, le pire c’est de voir le problème et qu’on refuse d’y remédier. La plaie, malheureusement, s’aggrave. Pensez à nous, à vos fils et filles que nous sommes.

Peut-être que vous le saviez mais, n’empêche de vous rappeler la situation des étudiants boursiers dans les différents pays : Russie, Maroc, Tunisie, Iran, Cuba, ….

Primo, depuis des lustres, les boursiers, ceux guinéens, ont eu une réputation dans les plaintes. Ce sont généralement des réclamations aussi basiques qu’un Etat responsable, avec une vision stratégique, aurait pu circoncire. Mais, le cordon semble non sectionnable pour le nôtre. Les guinéens, étudiants boursiers, déambulent de chantier en chantier, d’autres sont devenus noctambules pour des travaux de 12h de temps (20h- 8h) juste pour assurer les besoins primaires qui tournent autour de l’alimentation, la location, les dépenses scolaires et celles administratives liées à la régularisation du statut d’étudiant dans le pays d’accueil. Cela est une évidence !

Deuxio, la coutume de virer les bourses après onze (11) mois d’attente est pérenne. A qui la faute ? les boursiers ? l’Etat ? Ou une personne tierce, tapissant dans l’ombre, qui bénéficie du tort causé aux innocents étudiants qui vivotent ? Seuls vous, responsables, pouvez répondre à ce malaise procédural, causant un mésaise chez les étudiants.

 

Tertio, pourquoi crie-t-on la lenteur de l’administration guinéenne dans le processus de décaissement des fonds pour le paiement de nos compléments de bourses ? Nous sommes face à un jeu à double tranchant. Qui croire entre le Service National des Bourses Extérieures (SNABE) et sa hiérarchie ? Si le SNABE, jusqu’ici, nous fait savoir qu’il a accompli sa tâche en transmettant les informations pourvu du décaissement et la paie des bourses, où ça traîne, la procédure ? La sommité au-dessus du SNABE n’a-t-elle pas de voix pour accélérer la procédure de décaissement afin d’abroger la souffrance des étudiants à une semaine de la rentrée scolaire ? L’insouciance est certainement de mise sur toute la chaîne du point A à celui B dans un repère orthonormé qui se perd. TRISTE ! 

 En bon samaritain, en bon citoyen, nous plaidons la cause des étudiants. Nous interpellons les autorités guinéennes de la base au sommet, principalement le président de la Transition, le Général de corps d’Armée, Mamady Doumbouya, à prendre en compte nos cris de cœur et à nous éviter le cauchemar de la vie irrégulière dans les pays d’accueil respectifs. Parce que sans ces bourses, une frange des étudiants en Russie sera jetée dehors et laisser pour mort dans un froid sibérien car, nous serons incapables de renouveler nos contrats pour vivre dans les auberges de nos universités respectives.

Signé : Bureau fédéral de l’Association des Etudiants et Doctorants Guinéens en Fédération de Russie (AEDGFR)

    

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