L’ex Chef de la transition, le Capitaine Moussa Dadis Camara a fait sa deuxième comparution ce mardi 13 décembre 2022 devant le Tribunal criminel de Dixinn délocalisé en charge de juger le dossier du massacre du 28 septembre 2009.

Après son récit d’hier, l’accusé a été amené ce jour à faire face aux questions du président du Tribunal. Dans cette série de questions-reponses, l’ex Chef de la transition de 2008-2009 a déclaré qu’il n’était pas opposé au meeting, mais il voulait que la date du 28 septembre soit reportée, rapporte un journaliste que Laguinee.info a dépêché sur place.

« Quand j’ai appris cette manifestation, je ne m’y suis pas opposé. Simplement, c’était par rapport à la date, je me suis dit que la manifestation à la date du 28 septembre ne serait pas normale, compte tenu de notre histoire. Comme je l’ai si bien dit, j’ai dit que la manifestation pouvait être reportée », a-t-il laissé entendre.

Pour cela, le Capitaine Moussa Dadis Camara dit avoir fait intervenir les leaders religieux et ceux des quatre coordinations du pays pour amener les acteurs politiques à la raison.

« J’ai fait intervenir les leaders religieux à savoir Mon seigneur Vincent Koulibaly à l’époque, le grand imam de Conakry et les quatre communautés régionales pour essayer d’intercéder afin que la manifestation soit reportée, qu’elle ait lieu mais pas à cette date compte tenu de l’importance que je voulais marquer pour cette date. Mon objectif était de faire la date du 28 septembre une date historique et que les futures générations ne puissent simplement penser au 02 octobre », a-t-il déclaré.

Pour l’heure, les débats se poursuivent et l’accusé fait face aux questions des représentants du ministère public.

A suivre !

Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info
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