Dame Mariama Bobo Baldé a été percutée par un motard lorsqu’elle revenait de son travail. Elle pointe du doigt, un Libanais qui lui aurait fait des avances qu’elle n’a pas voulu céder. Pour se venger selon notre interlocutrice, le monsieur l’a expressément cogné à travers la moto qui la ramenait chez elle. Conséquences, la victime a eu ses deux bras fracturés, son visage défiguré en partie et des blessures partout sur le corps. Les faits se sont produits le mardi 22 février 2022 aux environs de 16 heures, a appris Laguinee.info à travers un de ses reporters.

Mariama Bobo Baldé était tranquillement assise dernière son taximètre qu’elle avait déplacé. C’est là que ce Libanais a percuté par dernière, cette moto qui la transportait à la maison.Selon elle, cette attitude du monsieur ne ressemble pas à un accident, mais plutôt à une tentative de meurtre et d’agression sexuelle. Au micro de Laguinee.info ce mercredi, 02 mars 2022, elle n’a pas tardé à revenir sur les circonstances.

«Cet homme m’a fait des avances que j’ai refusé. C’est pourquoi il a voulu ôter ma vie. Depuis qu’il m’a heurté avec sa moto le mardi 22 février 2022 dernier sur la corniche sud Chicago, il m’a laissé tomber, pensant peut-être que je suis morte. Heureusement la scène s’est passée devant certains de ladite corniche qui ont manifesté leur soutien pour moi. Ce sont eux qui m’ont même amené dans un cabinet de soin appelé Solidarité. Avec l’arrivée de mon mari qui était à Labé, nous avons porté plainte à l’Office de Protection du Genre et des Mœurs (OPROGEM). C’est de là le libanais a été interpellé et amené pour des premières confrontations entre les deux camps», a raconté la dame.

Selon la victime et son mari qui se sont confiés à notre média en ligne, le fautif a été libéré sans qu’ils ne puissent comprendre le fondement. Au-delà de la souffrance que subit Mariame Bobo Baldé, l’injustice à laquelle elle a fait face à l’attitude du libanais, constitue un autre problème.

« Le jour où le commissaire m’a demandé de venir pour compléter le dossier a coïncidé que j’avais vraiment mal. Ce n’est que  mon mari qui s’est présenté mais qui malheureusement a trouvé que le libanais n’était plus détenu. Pourtant, il aurait dû rester pendant 48 heures sans dormir. Et pendant ce temps, moi je continue de souffrir et dors difficilement. Tout ce qu’on peut faire avec les deux mains, c’est mon mari qui le fait. Et tout ce qu’une mère peut faire pour son enfant, actuellement c’est ma mère qui le fait. Cela fait une semaine que je ne parviens  pas à toucher mon bébé», a-t-elle dénoncé.

A noter que Mariama Bobo Baldé compte poursuivre l’affaire devant les juridictions compétentes afin que justice soit rendue. Elle est à date, selon elle, en train de multiplier les contacts avec des organisations œuvrant dans la lutte contre des violences, des abus et agressions sexuelles afin d’être rétabli dans ses droits.

Ousmane Diallo pour Laguinee.info