dimanche, novembre 24, 2024
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

Massacres du 28 septembre : 11 présumés auteurs de ces crimes sont en attente de jugement depuis 2017 (Avocat) 

À LIRE AUSSI

spot_img

A l’occasion de la commémoration du douzième anniversaire des massacres du 28 septembre, l’avocat des victimes de ces crimes a fait le point de la situation du dossier. Selon Me Alpha Amadou DS Bah, 13 militaires membres de la junte à l’époque avaient été inculpés, mais après la clôture de la procédure en 2017 à travers l’ordonnance de renvoi au TPI de Dixinn, 11 d’entre eux sont aujourd’hui considérés comme présumés auteurs de ces crimes et sont en attente de leur jugement. Il l’a dit lors d’une conférence de presse animée ce mardi, 28 septembre 2021 par les victimes et leurs partenaires à la Maison de la presse de Kipé, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

Selon Me Alpha Amadou DS Bah, vice-président de l’OGDH et l’un des avocats des victimes des massacres du 28 septembre, « il y a eu au départ 13 inculpations des hauts responsables militaires de la junte à l’époque au pouvoir à Conakry, y compris Moussa Dadis Camara qui était le chef de la junte à l’époque qui, actuellement est en exil. Aujourd’hui au niveau de la procédure, après l’ordonnance de renvoi, 11 personnes sont aujourd’hui présumées auteurs des crimes qui ont été perpétrés au stade de Conakry et qui sont en attente de jugement depuis 2017. Normalement, le procès aurait dû être organisé. Malheureusement, le régime défunt avec tout le dilatoire qu’il a utilisé a été dans l’incapacité totale d’organiser ce procès. A cela s’ajoute le manque de volonté politique qui a animé ce gouvernement pour empêcher les victimes d’avoir justice», a laissé entendre l’activiste des droits de l’homme.

Cependant, Me Alpha Amadou DS Bah fonde l’espoir que les nouvelles autorités de la transition vont considérer ce dossier comme une priorité pour rétablir les victimes dans leurs droits.

« Aujourd’hui, si le régime d’Alpha Condé s’est effondré, il y a une lueur d’espoir avec les nouvelles autorités qui ont placé la justice au cœur de leurs engagements politiques de changer la donne en Guinée. Donc, nos attentes sont simples. Il faut rendre justice aux victimes. Il faut organiser ce procès le plus tôt possible. Aujourd’hui, la junte a tous les moyens et toutes les facilités possibles pour organiser ce procès, parce qu’à notre point de vue, ils ne sont ni de près, ni de loin mêlés aux événements du 28 septembre », se confie l’avocat des victimes des massacres du 28 septembre.

Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info

Tél. : (00224) 621 28 03 88

spot_img
- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS