vendredi, novembre 22, 2024
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Conakry : tenue d’un colloque sur la cybercriminalité 

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En collaboration avec l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Informations (ANSSI), l’Observatoire Guinéen de la Cybercriminalité et le Cabinet Skynet Consulting Guinéen ont tenu hier mercredi, 26 mai 2021, un colloque sur la cybercriminalité. C’est la salle de conférence de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire qui a servi de cadre au déroulement de l’évènement. L’objectif était de situer les participants sur les caractéristiques communes et avantages des réseaux sociaux, les infractions d’atteinte à la réputation et la répression de ces mêmes infractions, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui a participé à cette formation.

Plusieurs personnalités ont assisté au lancement dudit colloque. Il s’agit du représentant de la HAC (Haute Autorité de la Communication), du président par intérim de L’URTELGUI (Union des Radios et Télévisions de Guinée), des responsables de l’ANSSI et des spécialistes en cybercriminalité.« L’internet doit-il être considéré comme étant une zone de non droit ? La réponse est que non? L’internet ne saurait être une zone de non droit. Cela est de temps plus évident qu’aux États-unis où est pour la première fois d’internet dans le segment militaire. Ils ont proclamé ce qu’on appelle le cyberlibéralisme qui voudrait que nul Etat, nul individu, ne s’approprie l’internet. Renforcer d’avantage son indépendance mais aussi intégrité. Cette idéologie que j’ai appelée le cyberliberalisme a connu beaucoup d’entorse aussi bien qu’au Etats-unis que dans le monde entier. La Guinée ne fait pas exception à cette démarche. En Guinée existent bien des lois qui sont venues canaliser l’utilisation de l’internet dans le milieu médiatique. Cette situation consacre d’avantage de liberté pour les hommes de média », a dit Sienkoun Kourouma, Directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI).Selon Aboubacar Camara, président par intérim de l’URTELGUI, l’objectif d’un tel: « colloque est de sensibiliser mais de mettre en valeur les compétences des participants ». C’est pourquoi, ajoute-t-il, il remercie : « les deux structures qui nous permettent aujourd’hui de nous retrouver autour d’une thématique à la fois d’actualité mais aussi indispensables. La faille de l’informatique peut venir de partout. Les hackers sont pleins d’inventivité, aussi puissants que peuvent être nos pare-feux. Une simple inattention peut ouvrir une brèche… Alors oui, nous devons agir ensemble contre la cybercriminalité de nos réseaux. Nous devons ensemble concevoir et échanger les bonnes méthodes, et les bonnes pratiques. Nous devons bâtir pour chaque entreprise, chaque entité, chaque personnel une culture et une hygiène de cyber irréprochable. Et derrière chaque ordinateur vous devrez savoir peut se retrouver un potentiel agresseur. Tout le monde peut se cacher derrière un ordinateur et l’impunité est presque totale en dépit des différentes lois qui sont en train de germer en la matière ».Ahmed Kami Camara, commissaire  à la Haute Autorité de la Communication (HAC) a représenté le président de ladite institution au colloque. Il est convaincu que cette initiative est une opportunité pour :« faire clairement le distinguo entre les infractions de presse commises par voie des réseaux sociaux, étant des médias donc soumis à la loi de la HAC, protégeant la liberté de la presse et réprimant les infractions de presse ».

Ibrahima Foulamory Bah pour Laguinee.info

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