dimanche, novembre 10, 2024
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Présidentielle américaine: le suspense est à son comble

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Les Américains votent pour une présidentielle dans un pays sous tension et fracturé. Cette année, le scrutin est particuliérement incertain car certains États traditionnellement républicains ou démocrates peuvent changer de camp et faire basculer les résultats. Donald Trump et Joe Biden ont fait campagne jusqu’à la dernière minute pour mobiliser les électeurs. La participation pourrait battre des records.

La participation s’annonce historiquement élevée, avec près de 100 millions d’électeurs qui ont déjà voté par anticipation avant mardi -par courrier ou en personne-, soit plus de 70% du nombre d’électeurs total de 2016.

Les démocrates se sont surtout mobilisés ces derniers jours -ils sont plus sensibilisés au risque de contagion par le coronavirus- et on s’attend aujourd’hui à un afflux d’électeurs républicains vers les urnes, rapporte notre correspondante à Washington, Anne Corpet. Depuis des semaines Donald Trump les incite à se présenter le jour de l’élection devant les machines à voter. Comme tous les quatre ans c’est le minuscule bureau de vote de Dixville nord, dans le New Hampshire, qui a ouvert le bal : et les cinq électeurs qui se sont présentés ont tous voté pour Joe Biden.

Mais cela n’a bien sûr pas valeur de sondage. Tous les regards sont rivés sur les Etats clés de la ceinture de rouille, ravis par Donald Trump en 2016 et que les démocrates espèrent récupérer, mais aussi sur la Floride, la Caroline du Nord, la Géorgie, l’Arizona ou même le Texas. A moins d’un raz de marée en faveur de l’un des deux candidats, le résultat ne sera pas forcément disponible dès ce soir aux Etats-Unis. Chaque camp a une armée d’avocats prête à intervenir en cas de litige.

Les deux candidats affichent leur optimisme

Malgré un bilan plombé par le Covid-19, qui a fait plus de 231 000 morts aux Etats-Unis, Donald Trump a assuré avoir une « très solide chance » de battre son rival démocrate dans un entretien sur la chaîne Fox News au petit matin. « C’est de la politique, c’est une élection, on ne sait jamais », a-t-il tempéré un peu plus tard lors d’une visite à un QG de campagne républicain dans la banlieue de Washington.

Armé de son indéniable énergie sur les estrades, le milliardaire de 74 ans mise sur l’ardeur de ses partisans, chauffés à blanc par une campagne d’une agressivité inouïe, pour créer la surprise, comme il y a quatre ans.

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RFI

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