dimanche, novembre 24, 2024
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

Justice: un journaliste qui était écroué à la maison centrale de Conakry, libéré

À LIRE AUSSI

spot_img

Il s’agit d’Ibrahima Sadio. Ce journaliste était en prison depuis trois mois et y purgeait une peine de six mois pour diffamation sur Antonio Souaré, président de la Fédération Guinéenne de Football. Il a été libéré ce mardi, 11 mai 2021. Sa remise en liberté a été obtenue suite à une rencontre entre le ministre de la justice et les présidents de L’URTELGUI et de l’AGUIPEL, deux associations de presse du pays, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

A sa sortie de prison, le journaliste n’a pas manqué de faire part de sa satisfaction.« Je rends grace à Dieu pour m’avoir offert cette journée de libération après beaucoup de mois de bataille judiciaire. Je profite de l’occasion pour remercier les confrères et tous ceux ont œuvré pour tirer la sonnette d’alarme pour obtenir le grand jour, celui d’aujourd’hui. Je remercie mes avocats qui ont œuvré en fonction du droit pour ne pas que je vienne en prison mais je suis venu en prison. Cela n’a pas empêché mon conseil dirigé par maître Salifou beavogui et maître Lazar Bilimou d’oeuvrer pour que je sois là et toutes les association de presse. Ce qui est fait pour moi aujourd’hui c’est mémorable de vous voir, toutes les associations de presse, l’AGUIPEL, l’URTELGUI et les journalistes se mobiliser devant la maison centrale de Conakry pourqu’on vive ensemble en direct ma libération. Vraiment c’est une grandeur », se réjouit-il.

Maître Salifou Béavogui qui a été l’un des avocats du journaliste libéré, était présent à la sortie de celui-ci. A son tour, il a parlé à la presse. Il met la libération de son client à l’actif de la synergie d’actions menées par les avocats et les patrons des associations de presse.

« C’est l’union qui fait la force. Je remercie l’association des patrons de presse qui ont joué également leurs rôles surtout parce que vous savez que l’avocat ne peut pas tout. L’avocat ne peut faire que ce qu’il peut faire. Mais depuis que Monsieur Sadio a été condamné, une condamnation que nous avons rejetée, les journalistes comme un seule homme se sont levés pour défendre sa cause. Un journaliste, je le dis toujours, je ne cesserai jamais de le dire, n’a pas sa place ne prison. Ça c’est dépassé. Quelle que soit la gravité des faits, un journaliste n’a plus sa place en prison. Si vous n’êtes pas content d’un article, la meilleure des choses, c’est de provoque votre droit de répliquer. C’est aussi simple que ça Mais ici dans notre pays, très malheureusement il y a une catégorie des personnes qui sont fans de certaines positions dont vous ne pouvez pas faire votre travail vis à vis d’elles. Mais c’est quelle société ça? Vous étés libre, vous devez écrire ce qui est conforme à votre déontologie et vous allez faire confortablement votre travail. Il n’est pas dit tout ce que vous faites reflète la réalité mais celui qui se sent touché, doit éviter de venir en prison », dit l’avocat.

Mamadou Aliou 2 Sow pour Laguinee.info

spot_img
- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS