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OHADA : Me Mohamed Traoré nommé au Comité de sélection des futurs juges de la CCJA

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L’ancien Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Guinée, Me Mohamed Traoré, fait son entrée au sein du Comité Ad hoc chargé de la sélection des futurs juges de la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), l’une des principales institutions de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA).

La décision a été prise le 09 mai 2025 par le Président du Conseil des Ministres de l’OHADA, conformément aux procédures de désignation des membres de ce Comité. Cette instance, composée de cinq personnalités reconnues, aura la délicate mission d’examiner les candidatures aux cinq postes de juges prochainement vacants au sein de la CCJA.

Outre Me Mohamed Traoré, les autres membres du Comité Ad hoc proviennent du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et de la République Démocratique du Congo. Ensemble, ils devront appliquer les critères d’excellence, d’intégrité et d’expérience fixés par les textes de l’OHADA pour proposer une liste de candidats au Conseil des Ministres.

La CCJA, dont le siège est situé à Abidjan, en Côte d’Ivoire, est l’organe juridictionnel suprême de l’espace OHADA. Elle assure un rôle à la fois juridictionnel — en tranchant les litiges liés au droit des affaires harmonisé — et consultatif, en émettant des avis sur les textes et leur interprétation.

Composée de treize juges élus pour un mandat unique de sept ans, la Cour constitue un pilier essentiel de l’architecture juridique de l’OHADA, garantissant l’uniformité de l’application du droit des affaires dans les 17 États membres.

La participation de Me Mohamed Traoré à ce processus de sélection témoigne de la reconnaissance de son parcours professionnel et de son expertise juridique au niveau continental. Ce choix renforce également la visibilité de la Guinée dans les instances africaines de régulation et de justice.

Les travaux du Comité Ad hoc devraient débuter dans les prochaines semaines. Leurs conclusions seront déterminantes pour le renouvellement partiel de la Cour, attendu dans un contexte de consolidation du droit des affaires comme levier d’intégration et de développement économique en Afrique.

Laguinee.info

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