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Ali Bongo s’exile en Angola : un départ sous contrôle diplomatique

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L’ancien président gabonais Ali Bongo Ondimba, évincé du pouvoir le 30 août 2023 par un coup d’État militaire, a quitté le Gabon avec sa famille. Lui, son épouse Sylvia Bongo et leur fils Noureddin Valentin ont atterri à Luanda, capitale de l’Angola, le vendredi 16 mai.

Depuis sa destitution, Ali Bongo vivait en résidence surveillée à Libreville. Âgé de 66 ans et en santé fragile depuis un AVC en 2018, il n’était plus apparu en public depuis plusieurs mois. Son exil intervient dans un contexte tendu, marqué par des procédures judiciaires visant son entourage immédiat.

Sylvia Bongo et Noureddin Valentin, ancien directeur de cabinet à la présidence, ont été libérés deux jours avant leur départ. Tous deux restent poursuivis pour détournement de fonds publics et bénéficient d’un régime de liberté provisoire, en attendant leur procès.

Ce départ est le fruit de tractations diplomatiques entre le président angolais João Lourenço, également président en exercice de l’Union africaine, et le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema, officiellement élu chef de l’État depuis le 12 avril 2025.

Ni Luanda ni Libreville n’ont précisé les conditions de séjour des Bongo en Angola, ni la durée de cet exil. Mais leur départ marque une étape symbolique : celle de la sortie définitive d’un clan qui a dirigé le Gabon pendant plus d’un demi-siècle.

Le régime de Brice Oligui Nguema, désormais installé dans la légalité républicaine, tourne ainsi une page lourde de controverses, tout en laissant ouvertes les enquêtes judiciaires sur les dérives financières du régime précédent.

 

Laguinee.info

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