spot_img
spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
spot_img

Irruption policière au RPG : Pépé Antoine Lama renvoie le RPG à ses contradictions

À LIRE AUSSI

Alors que les cadres du RPG arc-en-ciel digèrent encore l’arrestation surprise de leur secrétaire permanent, Dr Sékou Condé, en pleine réunion de crise au siège du parti, une réaction ne passe pas inaperçue. Celle de Me Pépé Antoine Lama. Dans un texte au vitriol, l’homme de droit démonte sans ménagement l’indignation du parti, renvoyant les anciens tenants du pouvoir à leurs propres errements passés.

La police a investi le siège du RPG ce jeudi, interrompant une réunion convoquée pour faire face à une série de démissions internes. Dr Condé a été arrêté et conduit vers une destination inconnue. Militants sommés de quitter les lieux, policiers postés devant le portail : la scène a fait l’effet d’une douche froide pour l’état-major du parti.

Mais pour Me Pépé Antoine Lama, cette “douche froide” ressemble davantage à un retour de bâton.

« Sous Alpha Condé, époque bénie des grands commis de l’injustice républicaine, le siège de l’UFDG avait été fermé comme une boîte de sardines : sans préavis, sans gêne, et sans débat », écrit-il, mordant.

« Certains se réjouissaient quand des leaders de l’opposition étaient empêchés de sortir du pays pour se soigner. Silence radio du RPG. Normal, c’était pour la sécurité nationale… ou un simple caprice du régime. »

Derrière le sarcasme, une leçon politique : pour Me Lama, les droits et libertés ne se défendent pas à géométrie variable.

Alors que les responsables du RPG dénoncent aujourd’hui une « atteinte grave à la démocratie », Me Lamah ironise :

« Les anciens champions de la fermeture facile se découvrent soudain une passion pour les libertés publiques. Leur réunion est empêchée ? ‘SCANDALE !’ crient-ils, posture de martyrs en option. »

Et la chute est tranchante :

« Ce n’est pas une atteinte à la démocratie. C’est juste votre propre recette, servie bien chaude, mais cette fois… sans le privilège de la louche. »

Me Lama parle d’une “poétique justice de la casserole”, celle qui finit par chauffer pour tout le monde, un jour ou l’autre.

En clair, il ne s’agit pas de se réjouir des dérives actuelles, mais de rappeler que ceux qui s’en indignent aujourd’hui étaient hier les architectes de cette même dérive.

 « Il faut défendre les principes quand on est au sommet, pas seulement quand on redescend l’escalier », conclut-il.

Laguinee.info

- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS