samedi, octobre 5, 2024
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Journée internationale de la presse: ce qu’en pensent quelques citoyens de Conakry

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Le 03 mai de chaque année marque la journée internationale de la presse. Une occasion pour les Hommes de médias de faire le point sur leur profession. Il s’avère que cette journée n’intéresse pas que seulement ses propres destinataires. Mais, les citoyens aussi. C’est ce qui ressort d’un constat fait par un des reporters de Laguinee.info à l’occasion de la célébration de cette journée dédiée aux hommes de médias.

Ba Pathé Sow est un jeune diplômé en droit. Pour ce qui est de la liberté de la presse en Guinée, il estime qu’il y a eu quelques améliorations.

« Il faut reconnaître qu’il y a des améliorations malgré les menaces parfois. Mais cela ne doit pas reculer les journalistes dans leur combat noble qu’ils mènent », dit-il.

Il termine par demander à l’Etat le respect de la loi L002. « Je pense qu’il y a une loi qui encadre la profession du journalisme en Guinée qui est la L002. L’Etat doit respecter cette loi. Mais ça ne veut pas dire que le journaliste est protégé de toute poursuites. Seulement s’il le juger, ça doit être sur la base de cette loi », demande-t-il.

Pour Hadiatou Yali Bah, élève en terminale sciences sociales, la journée du 03 mai: « mérite d’être appréciée parce qu’elle parle de la liberté de la presse. Ce qui est un point focal pour les journalistes guinéens et ceux du reste du monde. En plus je tiens à remercier les journalistes guinéens pour les informations qu’ils produisent à longueur des journées et les critiques à l’endroit des autorités contre la mauvaise gestion de l’administration. Pour finir, je demande aux journalistes de continuer à œuvrer dans le respect de l’éthique du métier de journalisme.

Barry Alpha Oumar est aussi lycéen. En plus d’apprécier le fait qu’il existe une journée mondialement dédiée à la presse, il en profite pour exprimer une pensée aux journalistes actuellement en détention à la maison centrale de Conakry.

« Ma pensée va à l’endroit des journalistes emprisonnés comme le doyen Amadou Diouldé Diallo, car il n’a pas sa place en prison. Je demande à l’autorité compétente et à la justice guinéenne de libérer les deux journalistes en prison depuis deux mois ». indique-t-il.

En raison de la pandémie de Coronavirus, il n’y a pas eu de célébration officielle en Guinée.

Mamadou Aliou 2 Sow pour Laguinee.info

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