vendredi, octobre 4, 2024
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Aboubacar Camara à propos de la journée internationale de la presse: « Nous sommes doublement contents…»

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Le président de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI) se dit doublement content de ce 03 mai, date marquant la journée internationale de la liberté de la presse. Aboubacar Camara  motive sa joie par deux raisons. La première, c’est l’existence de cette journée en tant que telle et la seconde, c’est le fait qu’elle soit le fruit de la presse privée africaine. C’est ce qu’il a laissé entendre à sa sortie d’une conférence de presse, tenue ce matin par les associations professionnelles des médias privés du pays. C’était à la maison commune aux journalistes, dans le quartier Kipé Dadiya, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

Aboubacar Camara estime qu’il y a lieu de se réjouir de la journée d’aujourd’hui. Au delà, indique-t-il, l’occasion doit être pour les patrons de médias de parler de difficultés liées à l’exercice du journalisme en Guinée.

« Nous sommes contents doublement à partir de la mesure où dans le premier aspect c’est une journée mondiale de la liberté de la presse, il faut le souligner. Mais deuxièmement cette journée a été initiée par des journalistes du privé africain avec la résolution de Windhock, en Namibie. C’était en 1991. C’est suite à cela, à travers l’UNESCO, qu’on a eu cette journée. C’est un jour très mémorable pour nous au cours duquel nous devons, en tant qu’acteurs de la presse profiter pour parler des péripéties, contours et pourtours de l’exercice de notre métier dans le pays », dit-il.

Le président de l’URTELGUI s’est prononcé aussi sur le cas du journaliste, Amadou Diouldé Diallo en détention depuis plus d’un mois à la maison centrale de Conakry. Bien que solidaire des démarches du collectif de soutien au détenu, créé par des jeunes reporters de différents médias privés de Conakry, il précise que la façon de faire de son entité n’est pas la même que celle dudit collectif.

« Nous en tant que patron de médias, associations en aval, nous avons une approche différente de celle que les journalistes peuvent avoir dans le traitement de ce type de dossiers. Mais on a dit que notre première victoire c’étaient les pressions qu’on avait mises derrière pour que justement le procès puisse être programmé et que le procureur qui est, quand même le poursuiveur principal, reconnaisse que le monsieur est un journaliste et qu’il devait être poursuivi sur la base de L002. Je crois que c’était une victoire », indique-t-il.

Le recours à la rue comme moyen de pression pour obtenir la libération d’Amadou Diouldé Diallo, n’est pas à l’ordre du jour chez l’URTELGUI. Aboubacar Camara pense qu’il existe une autre alternative plus force que les manifestations.

« Je crois que c’est pas une approche forcément propice . Nous avons des voies de recours. Je crois qu’il faut épuiser ces voies. Et nous avons une force en ce qui concerne les méthodes pour amener les pouvoirs publics justement à prêter une oreille attentive à nos réclamations », laisse-t-il entendre.

Mamadou Aliou 2 Sow pour Laguinee.info

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