Le siège national de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a vibré ce samedi au rythme d’une mobilisation massive de ses militants, venus écouter et soutenir leur leader, Cellou Dalein Diallo. L’enthousiasme était palpable, chaque apparition du président sur les écrans déclenchant une vague d’exaltation dans la foule.
Dès l’ouverture, plusieurs préoccupations majeures ont été soulevées : les enjeux du recensement biométrique, la multiplication de mouvements de soutien jugés instrumentalisés, ainsi que la dénonciation d’actes d’achat de conscience. Les intervenants ont minimisé l’importance des récentes mobilisations de Kankan, Boké et Mamou, évoquant la présence majoritaire de curieux et de fonctionnaires astreints au devoir de neutralité.
Dans son intervention, Bano Sow, vice-président chargé des affaires politiques, a salué la réussite des congrès fédéraux et dénoncé les tentatives de discrédit, en particulier les attaques venant d’un ministre et la polémique autour d’un prétendu mémorandum. Il a affirmé que loin d’affaiblir l’UFDG, ces manœuvres ont renforcé la cohésion du parti, soutenu aujourd’hui par plus de 90 fédérations sur les 115 existantes.
Au nom des secrétaires fédéraux, Cellou Kansala Diallo a fait état de mesures d’accompagnement pour le recensement, tout en alertant sur des irrégularités graves observées sur le terrain.
Souleymane Souza Konaté, coordonnateur de la communication, a appelé à l’indifférence face aux provocations opportunistes et dénoncé les dérives judiciaires, notamment le harcèlement contre Aliou Bah du parti Model. Il a rappelé le sort d’autres figures emprisonnées, comme Oumar Sylla « Foniké Manguè », Mamadou Billo Bah et Marouane Camara. Souza Konaté a en outre critiqué avec fermeté les campagnes de soutien à une candidature du général Mamadi Doumbouya, les jugeant contraires aux engagements internationaux de la Guinée et à la Charte de la Transition. Il a également abordé, avec gravité, la tragédie persistante de l’immigration clandestine.
Le moment fort de la journée a été le discours du président Cellou Dalein Diallo. Dans une allocution très attendue, il a retracé l’historique des tensions entre le CNRD et les Forces Vives, dénoncé les injustices et les arrestations arbitraires, et réaffirmé l’engagement indéfectible de l’UFDG en faveur de la démocratie, de l’État de droit et de la dignité humaine.
Appelant les militants à se faire massivement recenser, Cellou Dalein Diallo a martelé que la victoire de l’UFDG était désormais à portée de main. Il a mis en garde les autorités contre les erreurs du passé, rappelant que les dérives de gouvernance avaient conduit au coup d’État de 2021. Dénonçant la corruption, les détournements de fonds publics et l’aggravation de la précarité socio-économique, il a plaidé pour une Guinée plus juste et prospère.
L’Assemblée générale s’est conclue dans une atmosphère d’enthousiasme et de détermination renouvelée, sous le signe du projet « Cellou Président 2025 ».
Laguinee.info