mardi, avril 22, 2025
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Conakry : Procès en appel d’Aliou Bah sous haute surveillance et à huis clos médiatique

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Ce mardi 22 avril, la cour d’appel de Conakry s’est transformée en zone ultra-sécurisée. L’opposant Aliou Bah, président du MoDeL, comparaissait en appel dans un climat tendu, marqué par un dispositif sécuritaire inhabituel par son intensité et sa rigueur.

Arrivé tôt, sous escorte, le leader politique a été accueilli par une organisation digne d’une opération militaire. L’accès à la salle d’audience était strictement encadré : pas de téléphones, pas de caméras, pas de prise de son. Même les journalistes, pourtant habitués à couvrir ce type de procès, ont été contraints de déposer tout leur matériel à l’entrée. Une décision qui, pour beaucoup, ressemble davantage à un huis clos qu’à une audience publique.

La restriction ne s’est pas arrêtée aux médias. Plusieurs militants du MoDeL, dont la présidente de la section féminine, se sont vu refuser l’accès à la salle, sans explication claire. La scène illustre un climat de suspicion généralisée et un contrôle rigide de la présence autour de ce procès.

Dans les couloirs, l’ambiance était lourde. Peu de mots échangés, des regards discrets, des visages fermés. Tout semble verrouillé, comme si la moindre expression publique devait être évitée.

Ce procès en appel soulève une question de fond : pourquoi un tel verrouillage autour d’une procédure judiciaire censée être publique ? La réponse, pour l’heure, reste aussi silencieuse que les couloirs de la cour.

Laguinee.info

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