jeudi, mars 13, 2025
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Présidentielle en Côte d’Ivoire : l’opposition joue l’union… sans illusion ?

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À quelques mois de la présidentielle ivoirienne, l’opposition tente de faire bloc. Un pari risqué, tant les divisions ont souvent été son pire ennemi. Quinze partis politiques, avec en tête le PDCI, le MGC de Simone Gbagbo et le Cojep de Charles Blé Goudé, viennent de sceller une alliance : la Coalition pour une alternance pacifique. Une bannière commune, une ambition affichée : peser sur l’élection et, pourquoi pas, bousculer le pouvoir.

Union de façade ou véritable force ?

Dans un discours aux allures de manifeste, Simone Gbagbo a annoncé la création officielle de cette plateforme. « Nous franchissons une nouvelle étape », a-t-elle déclaré, soulignant la nécessité de structurer l’opposition pour éviter l’éparpillement. Une intention louable, mais qui masque mal une absence de taille : celle du PPA-CI, le parti de Laurent Gbagbo.

Car voilà le nœud du problème. Plutôt qu’une opposition unie, le paysage politique ivoirien se dessine en trois blocs distincts : la nouvelle coalition, le PPA-CI et les indépendants. Une dispersion qui pourrait, une fois de plus, profiter au camp présidentiel.

Un deuxième tour à haut risque ?

Pourtant, le pouvoir en place aurait tort de se réjouir trop vite. Certains experts estiment que si cette coalition parvient à envoyer un candidat au second tour, le rapport de force pourrait s’inverser. « L’histoire l’a montré ailleurs : quand l’opposition fait front commun au second tour, elle devient une menace réelle », analyse un observateur politique.

Mais entre ambitions personnelles, rancunes tenaces et stratégies de coulisses, l’opposition saura-t-elle surmonter ses vieilles querelles pour offrir une véritable alternative ?

Laguinee.info

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