mercredi, novembre 27, 2024
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Nomination du président de la HAC par le Chef de l’Etat : Boubacar Yacine n’y voit pas d’inconvénient

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Si la nomination du président de la Haute Autorité de la Communication (HAC) par le Chef de l’Etat est mal perçue par une bonne partie de l’opinion et de la presse, Boubacar Yacine Diallo ne pense pas de cette façon. Selon le président de la HAC, la moralité du président de cette institution régulatrice des médias est plus importante que la façon dont elle est choisie. Il l’a dit ce lundi, 26 avril 2021, dans l’émission les Grandes gueules de nos confrères d’Espace FM.

La liberté de ton accordée au président de la Haute Autorité de la Communication  (HAC) est remise en cause par certains citoyens , au regard de la manière dont il est porté à la tête de l’institution. Mais, notre confrère ne pense pas de cette façon.  Le doyen Boubacar Yacine Diallo qui cite le cas de la France, a expliqué que la façon dont le président de la HAC est porté à la tête de l’institution chargée de réguler les médias doit importer peu.

« Ça peut être un débat d’école. La désignation des membres d’une institution et la nomination d’un président d’une institution dépendent des zones. Je vous cite un exemple : nous aimons bien nous comparer à la France. En France, le président du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) est proposé par le Premier ministre, même pas par le président de la République. Et c’est alors que le président de la République le nomme. Je pense personnellement que c’est moins la manière dont la personne a été désignée que l’indépendance et l’honnêteté de la personne. Je pense pouvoir incarner ces deux valeurs », explique le président de la HAC.

En outre, le président de la HAC  a fait savoir que les guinéens doivent le juger par rapport aux actes qu’il pose et non par la façon dont il a été porté à la tête de l’institution. « Je voudrais rappeler que moi, j’ai été désigné par l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée. Donc, si l’URTELGUI ne m’avait pas désigné, je ne serais pas allé à la HAC, encore moins, je n’aurai  pas été président de la HAC. Ça, on n’oublie pas de le souligner. Deuxième chose. Je pense qu’on doit me juger par rapport aux actes que nous posons. Moi, je voudrais qu’on me juge par rapport aux actes que je pose et que le collège présentement pose », a indiqué le président de la HAC.

Ibrahima Sory Diallo pour Laguinee.info

Tél. : (00224) 621 09 08 18

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