La stupeur et l’incompréhension règnent à Antag, un quartier de la commune de Tombolia, où un phénomène aussi étrange qu’inexplicable défraie la chronique. Selon des informations recueillies par laguinee.info, plus d’une quarantaine de personnes, toutes de sexe masculin et de différents âges, auraient vu leurs organes génitaux disparaître mystérieusement.
Si cette histoire paraît surréaliste, elle est prise très au sérieux par les habitants, qui cherchent désespérément à comprendre ce qui leur arrive. Certains pointent du doigt une intervention surnaturelle en lien avec des Simbos, des individus censés lutter contre la sorcellerie, dont l’arrivée et les pratiques ont suscité des tensions dans la communauté.
Les Simbos : sauveurs ou bourreaux ?
Tout commence dans la nuit du dimanche 23 février, vers 21 heures. Deux Simbos, figures mystiques traditionnellement connues pour chasser la sorcellerie, arrivent dans le secteur Château, à Antag. Contrairement aux usages, ils ne prennent pas la peine d’informer les autorités locales de leur présence. C’est une première source de friction avec les habitants, qui se demandent ce que ces étrangers viennent faire chez eux en pleine nuit.
Rapidement, les chefs locaux notamment le chef de quartier et le chef de carré expriment leur mécontentement. Ils exigent que les Simbos fournissent des documents émanant des autorités communales attestant de leur droit d’intervenir dans la zone. À cela s’ajoute la méfiance de plusieurs jeunes du quartier, qui doutent de l’efficacité de leurs pratiques et remettent en question leur légitimité.
Selon un témoin, cette opposition aurait provoqué la colère des Simbos, qui auraient alors décidé de « prouver leurs pouvoirs » en déclenchant un phénomène terrifiant : la disparition des sexes de ceux qui s’étaient opposés à eux.
Hystérie collective ou phénomène surnaturel ?
Le lendemain matin, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre : plusieurs habitants affirment avoir constaté, médusés, la disparition soudaine de leurs organes génitaux. Un témoin rapporte que « plus d’une cinquantaine de jeunes sont touchés par cette affaire ». Des hommes de tout âge, y compris des responsables de famille, seraient concernés.
Face à cette situation, la panique s’installe. Certains habitants décident alors d’entamer une médiation avec les Simbos pour apaiser la situation et leur demander pardon. Un proche d’une victime raconte : « Mon neveu était concerné. Il m’a informé aux environs de 22 heures. Après, nous sommes allés voir les Simbos pour demander pardon. Ce matin, il m’a dit que ça commence à aller mieux. »
Ce type de phénomène n’est pas une première en Guinée. Par le passé, des cas similaires ont été signalés, notamment à Kenyen, où des jeunes avaient déjà été victimes d’une mystérieuse disparition de leurs sexes.
Entre croyance et réalité, une communauté en quête de réponses
Alors que certains y voient une manifestation surnaturelle liée aux pratiques occultes des Simbos, d’autres évoquent une possible psychose collective. Le pouvoir de suggestion et l’impact des croyances traditionnelles sur le psychisme humain pourraient expliquer ces pertes soudaines.
Mais une question reste en suspens : pourquoi ces phénomènes touchent-ils toujours des hommes et jamais des femmes ? Et surtout, pourquoi ces disparitions semblent-elles se résoudre après des démarches de pardon auprès des présumés responsables ?
À Antag, l’affaire continue d’alimenter les débats, et les victimes espèrent encore retrouver une explication à ce cauchemar.
Affaire à suivre…
IAC, pour laguinee.info
