Le procès en appel de Mamadou Diouldé Diallo et Ousmane Kourouma, anciens dirigeants de la Société d’électricité de Guinée (SEG), a été ouvert ce jeudi 20 février 2025.
Alors que les deux hommes avaient été relaxés en première instance, la partie civile a interjeté appel, estimant que la justice n’avait pas été rendue.
Lors de l’audience, un rapport oral a été présenté, révélant que seul l’avocat de la partie civile avait fait appel, le ministère public ne s’étant pas joint à cette démarche. Le procureur spécial a justifié cette absence d’appel par le fait qu’il disposait d’un délai de deux mois pour se décider et qu’il entendait le faire en temps opportun.
Cependant, l’affaire a été renvoyée au 27 février en raison de l’absence de l’avocat de la partie civile, Me Amadou Baben Camara, qui se mariait, ce vendredi. Un renvoi que les avocats de la défense ont soutenu par solidarité confraternelle.
Avant ce renvoi, Me Kondiano, un des avocats de la défense, a interpellé le juge sur le fait que le parquet n’ait pas fait appel de la relaxe de ses clients. Une manière de souligner les hésitations du ministère public dans cette affaire.
Les débats dans ce procès s’ouvre donc le 27 février, avec la comparution de la partie civile.
Laguinee.info