La Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) a présenté hier jeudi 29 octobre 2020, 47 personnes interpellées lors des manifestations qu’a connues Conakry et certaines villes de l’intérieur au lendemain des élections du 18 octobre.
Selon le Directeur de la DPJ, ces arrestations ne s’inscrivent pas dans le contexte d’une manifestation pacifique mais plutôt des cas de crimes. Et c’est pourquoi selon le commissaire Fabou il était question de prendre toutes les dispositions contre ces personnes.
« Les premiers groupes qui ont été interpellés ont été conduits au tribunal. Et continuer les opérations de poursuites des bandits. Ainsi donc le tribunal de première instance de Dixinn, par le juge d’instruction qui est saisi des affaires, nous a délégués pour faire des actes d’instruction sur la base d’une commission rogatoire. C’est en exécution de cette commission rogatoire que toutes ces missions-là ont été menées », explique-t-il.
En outre qu’ils soient accusés pour trouble à l’ordre publique, ces jeunes interpellés « que vous voyez avec des armes que nous exposons ici ont été saisis sur eux, à domicile pour certains. Et ces armes-là ont été analysées, elles ont effectivement servi à commettre des crimes », affirme le Directeur central de la DPJ.
Ces interpellations concernent toute personne liée à des infractions qui ont été commises à la veille, pendant et après les élections du 18 octobre. « Qu’ils (ces criminels ndlr) sachent où qu’ils se trouvent, nous allons les traquer, les trouver et les mettre à la disposition des tribunaux », rassure le commissaire Fabou.
La rédaction