L’ancien ministre de l’éducation et l’ex DAF du département ont été entendu pour la première fois, ce mercredi 22 janvier 2025 à la Cour de Répression des infractions économiques et financières.
Dès l’entame des débats, le juge a demandé à Dr Ibrahima Kourouma s’il reconnaît les faits de détournement de deniers publics et d’enrichissement illicite qui vous sont reprochés ?
Le prévenu a répondu par la négation, soulignant qu’il a intégré l’administration en 2011 et il y est resté jusqu’au 5 septembre 2021.
Concernant la non justification de l’utilisation qui a été faite des montants (plus 232 milliards 109 millions, plus de 225 milliards, d’un côté et plus de 154 milliards GNF de l’autre », comme consigné dans l’ordonnance de renvoi, l’ancien ministre a dénoncé le fait que le rapport de l’inspection d’Etat qui mentionne ces chiffres n’ait jamais fait l’objet de contradiction.
Par rapport aux faits d’enrichissement illicite, l’ex-ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a fait cas de deux maisons, de deux chambres salons et douches, chacune. Une, chez lui à Beyla et l’autre à Lambanyi à 600 millions de francs guinéens. Dr Kourouma a par ailleurs a souligné qu’il a aussi une pharmacie qui générait 45 millions GNF au moment où il a été arrêté.
S’agissant de ses comptes en banque, le prévenu a confié qu’il a deux comptes à la BICIGUI et à ECOBANK avec moins de 100 millions dans les deux.
Dans ce dossier, le coaccusé de Dr Ibrahima Kourouma comparait libre, alors que lui, est détenu depuis près de deux ans.
Le procès a été renvoyé au 29 janvier 2025.
Laguinee.info