L’Institut Supérieur des Arts Mort Kanté de Dubréka (ISAMK/D), spécialisé dans l’enseignement des arts en Guinée, célèbre deux décennies d’existence jalonnées d’avancées significatives. Avec plus d’une vingtaine de promotions formées, l’établissement s’impose comme un pilier incontournable du paysage artistique guinéen, contribuant activement à l’émergence de nombreux professionnels.

Une institution en constante évolution

Selon Sory Kourouma, chef du département de cinéma et de l’audiovisuel, l’ISAMK de Dubréka a connu des transformations majeures, tant sur le plan infrastructurel que pédagogique. « Aujourd’hui, l’école a changé en termes d’infrastructure, d’imagination et de création », a-t-il déclaré avec un sourire empreint de satisfaction. Ces progrès se traduisent par une offre de formation enrichie et des opportunités professionnelles accrues pour les diplômés.

L’une des fiertés récentes de l’établissement réside dans la nomination de quatre anciens étudiants à des postes de responsabilité dans le cadre d’un décret présidentiel. Une reconnaissance qui témoigne de la qualité de l’enseignement dispensé à l’ISAMK de Dubréka et de la confiance placée en ses diplômés. « Récemment, dans le dernier décret du ministère de la culture, du tourisme et de l’artisanat, quatre de nos anciens étudiants ont bénéficié de la confiance du président. Cela prouve que notre institut trace son chemin », a souligné Sory Kourouma.

Conditions de travail et défis

L’ISAMK/D dispose d’équipements suffisants pour assurer un apprentissage de qualité. Toutefois, la maintenance de ces infrastructures constitue un défi permanent face à l’évolution technologique rapide. « Les besoins ne finiront jamais, l’essentiel est de garantir le minimum à chaque fois que cela s’impose. Aujourd’hui, grâce à Dieu, nous avons ce minimum malgré les difficultés d’entretien », explique le chef de département.

Par ailleurs, les étudiants du département cinéma et audiovisuel se heurtent parfois à des contraintes administratives et logistiques pour accéder à certains lieux de tournage, limitant ainsi leur champ d’expérimentation. « Il arrive que nous ne puissions pas tourner dans certains endroits pour des raisons administratives et autres », déplore Sory Kourouma. Malgré ces défis, l’institut s’efforce de créer un environnement propice à l’apprentissage en mettant à disposition les ressources essentielles.

Un avenir prometteur pour la formation artistique

Forte de son expérience et de sa capacité d’adaptation, l’ISAMK/D entend poursuivre son développement en consolidant ses acquis et en répondant aux attentes du secteur artistique en Guinée. L’institut ambitionne d’accompagner les nouvelles générations d’artistes en leur offrant des formations toujours plus adaptées aux réalités du marché.

Avec 20 ans d’existence, l’ISAMK s’affirme comme un acteur clé de la promotion et du développement des arts en Guinée, tout en restant conscient des défis à relever pour garantir son rayonnement.

IAC, pour Laguinee.info