Donald Trump est de retour à la Maison Blanche, et avec lui, son style inimitable et ses promesses chocs. Ce lundi, devant le Capitole, l’ancien président devenu nouveau président a prêté serment, marquant ainsi son retour quatre ans après avoir quitté le pouvoir dans un contexte pour le moins tumultueux. À 78 ans, le Républicain succède à Joe Biden, 82 ans, qui a dû jeter l’éponge après un début de campagne compliqué.

Dans son discours d’investiture, Trump n’a pas tardé à donner le ton. « Aujourd’hui, je vais signer une série de décrets historiques », a-t-il martelé, annonçant un état d’urgence national sur la frontière sud et promettant de stopper net toute immigration clandestine. Objectif affiché : expulser des millions d’immigrés en situation irrégulière.

Le ton est donc donné, et les mesures promises s’annoncent drastiques. Des troupes seront envoyées à la frontière mexicaine, et les cartels de la drogue seront désignés comme « organisation terroriste étrangère ». Et pour s’assurer que personne ne l’accuse de manquer d’ambition, Trump a invoqué une loi vieille de plus de deux siècles – l’Acte des étrangers de 1798 – pour justifier des expulsions massives. Une démonstration de force ou un retour en arrière ?

Mais ce n’est pas tout. Fidèle à son style sans détour, le président fraîchement réinstallé a rappelé sa vision de l’Amérique : un pays qui ne reconnaît « que deux sexes, masculin et féminin ». Une déclaration qui, à n’en point douter, risque d’alimenter un nouveau cycle de débats houleux dans la société américaine.

Alors que ses partisans jubilent et que ses opposants s’inquiètent, une chose est sûre : Trump 2.0 ne sera pas de tout repos. Reste à voir si cette nouvelle présidence tiendra toutes ses promesses… ou si l’histoire se répétera.

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