Mme Makalé CAMARA, Présidente du parti FAN (Front pour l’Alliance Nationale) a rencontré le mardi 13 avril 2021 Mr Vincent Martin Coordonnateur Résident des Nations unies en Guinée, accompagné de Mme Cynthia Petrigh, Conseillère pour la paix et le Développement, autour des sujets d’intérêt national.

La Présidente du parti FAN (Front pour l’Alliance Nationale) qui inaugure une série de contacts envisagée par le coordonnateur résident de l’ONU en direction des acteurs des partis politiques, a élaboré sur différentes questions.

Vu la situation socio-politique de la Guinée aujourd’hui, les questions de paix sont une priorité. Ainsi, la mise en place effective du cadre de dialogue doit concerner, sans exclusive, tous les acteurs politiques. La libération des acteurs politiques est une part essentielle de la restauration de la paix dans un pays qui se veut démocratique.

En outre, la démolition des maisons d’habitation à Conakry, Dubréka et Coyah est une situation très affligeante pour les populations de la Basse Guinée – surtout les autochtones dont les habitations existaient avant l’indépendance du pays et qui aujourd’hui se retrouvent dans la rue. Le pire c’est de s’entendre dire que l’ordre de démolition ne vient de nulle part comme si nous étions dans un noman’sland.

Par ailleurs, les discussions ont porté sur la faible représentativité des femmes en politique. La Présidente du parti FAN (Front pour l’Alliance Nationale) très intéressée par cette question a suggéré l’accompagnement des femmes en politique en favorisant leur visibilité tant sur le plan national qu’international à travers des rencontres d’échange avec d’autres éminentes femmes ; mais aussi favoriser la mise en contact avec des fondations susceptibles de mentorer les femmes en politique.

Par finir, la question de la création d’une plateforme faitière regroupant les grandes associations féminines est d’intérêt certain.

En effet, pour que les femmes puissent parler d’une même voix et peser de tout leur poids face aux institutions républicaines, voire internationales, elles ont besoin d’être représentées au plus haut niveau.

Il faut retenir en conclusion que la Guinée a besoin des femmes et de toutes les femmes, aussi bien en politique, dans la société civile que dans le secteur privé, formel et informel.