vendredi, janvier 10, 2025
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Afrique du Sud : la FID dénonce l’arrestation d’Aliou Bah et appelle à la mobilisation

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La Fondation de l’Innovation pour la Démocratie a fermement condamné l’arrestation de Monsieur Aliou Bah, leader du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), survenue à la frontière de Pamelap, en Guinée-Conakry. Accompagné de deux membres de sa délégation, Monsieur Bah se dirigeait vers la Sierra-Leone lorsqu’il a été interpellé.

Dans un communiqué signé par son Directeur Général, le Professeur Achille Mbembe, la Fondation dénonce une escalade alarmante des atteintes aux libertés individuelles en Guinée et dans d’autres régions d’Afrique de l’Ouest et du Sahel. Cette situation, marquée par des actes de répression contre les partis politiques, les intellectuels, les artistes et la société civile, est qualifiée de symptôme d’une dégradation plus large des droits humains et des libertés fondamentales.

Une répression systémique dénoncée

La Fondation alerte l’opinion publique africaine et internationale sur l’usage excessif de la force, l’absence de respect des procédures judiciaires et, dans certains cas, le recours à des traitements inhumains, tels que la torture, les disparitions forcées et les kidnappings. Elle note avec consternation que ces violations se multiplient, poussant à l’exil les voix dissidentes et restreignant dangereusement l’espace civique.

En outre, la Fondation rappelle que la Guinée-Conakry est signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui impose aux autorités guinéennes l’obligation de garantir les droits humains de tous les citoyens sans discrimination.

Un appel à l’action

Face à cette situation, la Fondation exige :

1. Une enquête indépendante, impartiale et transparente sur les disparitions forcées de figures de la société civile telles que Habib Marouane Camara, Oumar Sylla alias Foniké Menguè, et Mamadou Billo Bah, portés disparus depuis plusieurs mois.

2. La libération immédiate et inconditionnelle des personnes arrêtées arbitrairement.

3. La traduction en justice des responsables d’actes de torture et de mauvais traitements documentés.

La Fondation souligne également son soutien à la déclaration du 30 août 2024 signée par Amnesty International et 17 organisations guinéennes de défense des droits humains, et appelle les sociétés civiles africaines à se mobiliser contre l’érosion des libertés.

Pour une démocratie substantive en Afrique

La Fondation conclut en appelant à une action collective pour protéger les droits fondamentaux sur le continent et œuvrer à l’avènement d’une démocratie réelle et inclusive.

 

Laguinee.info

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