L’arrestation d’Aliou Bah, président du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), continue de susciter des réactions au sein de la classe politique guinéenne. Après son interdiction de sortie du territoire à la frontière de Pamelap et sa garde à vue pour offense au chef de l’État, plusieurs figures politiques se sont exprimées, dont Dr Faya Millimono, président du Bloc Libéral.

Dans une déclaration publique, Dr Millimono a vivement critiqué les circonstances de cette arrestation, la qualifiant d’atteinte aux droits fondamentaux. « Quelle innovation ? C’est maintenant aux frontières qu’on apprend en Guinée qu’on est poursuivi », a-t-il déclaré, dénonçant ce qu’il considère comme une dérive dans les procédures judiciaires et une menace pour les libertés individuelles.

Dr Millimono a exprimé sa solidarité avec Aliou Bah en affirmant : « Je suis Aliou Bah ! ». Ce slogan, souvent utilisé pour marquer un soutien fort à une personne ou une cause, témoigne de l’inquiétude grandissante au sein de l’opposition politique face à ce qu’ils perçoivent comme une répression des opinions critiques à l’égard de l’État.

Cette déclaration intervient alors que le MoDeL, dans son 3e communiqué, a également dénoncé les conditions de détention de son président et a réitéré son appel à la solidarité pacifique et au soutien de l’opinion publique.

L’affaire continue de faire grand bruit, mettant en lumière les tensions entre le pouvoir et l’opposition en Guinée. Les observateurs appellent à une clarification des faits et au respect des droits des individus, conformément aux normes démocratiques.

Laguinee.info