mercredi, décembre 18, 2024
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

Transition en Guinée : Me Thierno Souleymane Baldé et les défenseurs des droits guinéens face au sous-secrétaire d’État américain

À LIRE AUSSI

spot_img

Le samedi 14 décembre 2024, Me Thierno Souleymane Baldé, président de l’Institut de Recherche sur la Démocratie et les États de Droit (IRDED), a honoré une invitation du sous-secrétaire d’État adjoint aux affaires de l’Afrique de l’Ouest. Une rencontre d’envergure où il a côtoyé des organisations de défense des droits de l’homme telles que l’OGDH, l’AVIPA et le MDT, pour débattre de sujets cruciaux liés à la situation en Guinée.

Une tribune pour aborder les enjeux de la démocratie guinéenne

Cette réunion s’est imposée comme un moment stratégique pour les acteurs guinéens de la défense des droits humains. Les discussions ont couvert des thématiques sensibles : la gouvernance, le respect des droits fondamentaux et les défis liés à l’état de droit en Guinée. Thierno Souleymane Baldé, en véritable défenseur des droits humains, a saisi l’opportunité pour poser des questions essentielles devant ses interlocuteurs américains.

« C’était une occasion unique de discuter sincèrement des préoccupations actuelles, notamment la nécessité de rétablir l’ordre constitutionnel tout en tenant compte des droits fondamentaux de chaque citoyen. Les États-Unis ont un rôle important à jouer dans ce processus », a-t-il déclaré avec conviction.

Disparitions forcées : une priorité au cœur des débats

Le président de l’IRDED a particulièrement insisté sur les disparitions forcées, une réalité inquiétante qui gangrène la société guinéenne. Ces actes, qualifiés de violations flagrantes des droits humains, ont été fermement dénoncés lors de cette rencontre.

« L’un des problèmes les plus graves actuellement est celui des disparitions forcées. Nous avons exprimé nos inquiétudes et insisté sur la nécessité d’élucider ces cas pour permettre aux familles de retrouver leurs proches. Cela doit cesser », a martelé Thierno Souleymane Baldé.

Des familles en proie à l’angoisse

Dans son plaidoyer, le président de l’IRDED a évoqué la douleur des familles touchées par ces disparitions. Pour elles, ne pas savoir où se trouvent leurs proches est une épreuve insupportable, pire parfois que la certitude du deuil.

« Imaginez l’angoisse quotidienne de ces familles, se demandant si leurs proches sont encore en vie. Ces pratiques ne devraient exister dans aucun pays. Nous devons travailler pour qu’elles cessent et que justice soit rendue », a-t-il insisté avec émotion.

Les droits humains, pilier de la paix sociale

Thierno Souleymane Baldé a rappelé que le respect des droits humains est un socle indispensable pour la paix et la cohésion sociale. Il a également mis en garde contre les risques encourus par les dirigeants eux-mêmes si ces droits ne sont pas respectés.

« Respecter les droits humains garantit la stabilité et protège tous les citoyens, y compris ceux au pouvoir. Ignorer ces principes peut conduire à des représailles et des crises futures. Nous devons tous œuvrer pour un état de droit solide et inclusif », a-t-il conclu.

Un message d’espoir et de persévérance

Malgré les défis, le président de l’IRDED reste optimiste. « La lutte continue », affirme-t-il, déterminé à poursuivre son engagement pour une Guinée où les droits fondamentaux sont respectés et où la démocratie devient une réalité.

Cette rencontre aura permis de faire résonner la voix des défenseurs des droits humains guinéens sur la scène internationale. Une étape importante dans le combat pour la justice et l’égalité en Guinée.

 

Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info 

spot_img
- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS