spot_img
spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
spot_img

L’OGP au bord de la crise : Élie Kamano dénonce la gestion de Mandian Sidibé

À LIRE AUSSI

La situation à l’Office Guinéen de Publicité (OGP) devient de plus en plus critique. Les employés, qui attendent depuis sept mois leurs salaires, ont décidé de monter au créneau. Cette crise, marquée par le non-paiement des arriérés de salaires, a poussé certains à menacer d’entrer en grève illimitée. Mais ce n’est pas tout. La gestion opaque et le népotisme qui caractérisent l’administration de Mandian Sidibé, le directeur général de l’OGP, ont alimenté les critiques.

Élie Kamano, l’artiste engagé, s’est fait un devoir de dénoncer cette situation dans un message percutant. «Mandian Sidibé… je vais te faire un peu de publicité !!», commence-t-il, avant de dénoncer les méthodes de gestion du directeur de l’OGP.

Selon lui, Sidibé est un « rebut de la société » qui se cache derrière la bannière du CNRD pour opacifier l’avenir de ses collaborateurs. L’artiste poursuit en décrivant un homme qui “vive le président aujourd’hui, à bas le président demain, pourvu que mon grenier soit plein ».

M.Kamano souligne que ces propos sont tenus par Sidibé «lorsqu’il est dans son isoloir loin des regards indiscrets», une image qui traduit la duplicité de l’homme à la tête de l’OGP.

Les employés de l’OGP, qui n’ont pas vu la couleur de leur salaire depuis sept longs mois, expriment leur frustration. Ils subissent la pression de travailler sans être rémunérés à la hauteur de leurs efforts. Il critique cette situation en qualifiant Sidibé de « quinquagénaire acariâtre » qui fait de la fourberie « son sport favori ».

Ce n’est pas tout! Il accuse Sidibé de ne pas se soucier des difficultés de ses collaborateurs qui «peinent à joindre les deux bouts».

La situation des travailleurs de l’OGP devient de plus en plus intenable, et pourtant, Sidibé, selon l’artiste, préfère recourir à «l’argument de la force pour mater toute revendication».

L’artiste poursuit sa charge contre Mandian Sidibé en affirmant : «L’OGP n’a jamais connu une telle bassesse», suggérant que la gestion actuelle est la pire qu’ait connue l’institution publique. Kamano dénonce également le fait que la revendication des travailleurs soit assimilée à une « manipulation politique » par Sidibé. Il n’hésite pas à exprimer sa honte en déclarant : «Honte à toi Mandian Sidibe, honte à toi parce que ta gestion ne fait pas bonne presse au CNRD».

Plus loin, il accuse également le Directeur de l’OGP d’avoir détourné des ressources publiques pour son propre plaisir : «Honte à toi parce que tu as préféré assouvir les désirs et plaisirs de tes conquêtes en achetant billets d’avion et voitures de luxe pour chacune», tout cela «au lieu d’opérer dignement et loyalement la tâche qui t’as été confiée».

Pour lui, Mandian Sidibé n’a pas été nommé à la tête de l’OGP pour ses compétences, mais pour prouver qu’il est « le meilleur cheval ». Cependant, il critique amèrement son incapacité à remplir ce rôle : «Malheureusement le cheval arrive avec deux pieds cassés et la jument va se chercher un autre amant dans les jours à venir».

Avec une gestion qualifiée de « funeste » et des pratiques jugées « anachroniques », Elie conclut en accusant Sidibé de décevoir ceux qui ont misé sur lui. «Tu embarrasses ceux qui ont placé leur confiance en toi et tu t’éloignes à des années lumière de l’homme qui s’est révélé au public guinéen par son caractère immarcescible sous le régime Condé», écrit-il, ajoutant que Mandian n’est plus cet homme respecté.

Élie Kamano n’a pas hésité à exiger une prise de responsabilité de Sidibé, lui demandant de «ne pas se cacher derrière l’effigie du président pour manger tout seul le blé qui est destiné aux autres». Il conclut son message de manière forte : «Assume-toi ou dégage».

Pour M.Kamano, la situation est simple : Sidibé doit assumer ses responsabilités ou quitter son poste, car la gestion actuelle de l’OGP est insupportable pour les employés et honteuse pour l’image du CNRD.

 

Laguinee.info

- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS