Le président du Bloc Libéral, Dr Faya Millimouno, a exprimé son admiration pour le processus démocratique du Ghana, soulignant que ce pays prouve qu’une autre voie est possible en Afrique. Après la réélection de John Dramani Mahama, Millimouno a également lancé une critique acerbe contre les dictateurs africains qui se voient propriétaires de leurs pays.
Le 7 décembre dernier, après l’élection de John Dramani Mahama à la présidence du Ghana, Dr Faya Millimouno a partagé un message fort sur son compte Facebook. Le président du Bloc Libéral a félicité Mahama pour sa victoire et a salué la démocratie du Ghana, qui, selon lui, reste un modèle de gouvernance en Afrique. Pour lui, cette élection incarne un exemple de transition démocratique réussie, un processus qu’il espère voir se multiplier sur le continent.
«Lorsqu’un dictateur s’installe à la tête d’un pays, il se convainc que ce pays est devenu sa propriété personnelle. Certains vont jusqu’à rêver de transmettre le pouvoir à leurs enfants, comme un héritage familial. Mais le Ghana vient de démontrer, pour la quatrième fois depuis 2012, qu’une autre voie est possible», a écrit Dr Millimouno sur Facebook.
Le message met en lumière les difficultés de nombreux pays africains confrontés à des régimes autoritaires. Dr Faya Millimouno se réfère directement aux dirigeants qui transforment la politique en une affaire familiale, privant ainsi les peuples de leur droit à une alternance démocratique. Il fait en revanche l’éloge des pays comme le Ghana, le Sénégal, le Libéria ou la Sierra Leone, qui, selon lui, démontrent que l’alternance démocratique est possible et durable.
Une leçon de démocratie
Le leader du Bloc Libéral insiste également sur la signification de cette élection pour le reste du continent. Le Ghana, selon lui, défie les scepticismes sur la viabilité de la démocratie en Afrique. «À ceux qui prétendent que la démocratie ne peut pas fonctionner en Afrique, le Ghana donne une réponse claire et éclatante : ils se trompent.»
Il conclut son message en félicitant non seulement le président élu, mais également le candidat battu pour avoir accepté les résultats avec dignité, un geste souvent rare dans certains pays où les tensions post-électorales sont fréquentes.
Dr Faya Millimouno, à travers son message, envoie un message clair à ses concitoyens et aux dirigeants africains : la démocratie est possible en Afrique, et elle se construit à travers des élections libres et respectées. Le Ghana, avec sa stabilité démocratique, reste un phare d’espoir pour un continent encore en quête de réformes politiques profondes.
Laguinee.info