Au moins 26 personnes ont perdu la vie et 28 autres ont été blessées vendredi dans une collision tragique entre deux minibus sur l’axe Daloa-Issia, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, selon un communiqué du ministère des Transports ivoirien.
Un drame survenu en pleine journée
Vers 13 h, un accident mortel de la voie publique a été signalé sur cet axe très fréquenté. « De sources concordantes, l’accident a fait 26 morts, dont 10 corps calcinés, et 28 blessés », a déclaré Oumar Sacko, directeur général des transports terrestres et de la circulation. Les victimes, pour la plupart, étaient des passagers des deux véhicules impliqués dans cet énième drame routier.
Une enquête pour comprendre les circonstances
Face à l’ampleur du bilan humain et matériel, une équipe du ministère des Transports s’est rendue sur les lieux pour coordonner les secours et initier une enquête approfondie. L’objectif : faire toute la lumière sur les causes de cette collision qui ravive le débat sur la sécurité routière en Côte d’Ivoire.
Des routes dangereuses et des comportements à risque
Comme dans de nombreux pays africains, les accidents meurtriers sont réguliers en Côte d’Ivoire, souvent dus au mauvais état des routes, au vieillissement du parc automobile et à l’incivisme des conducteurs. Nombre d’automobilistes obtiennent leur permis de conduire sans avoir suivi de formation dans une école agréée, augmentant ainsi les risques d’accidents.
Des efforts pour inverser la tendance
Malgré une série de mesures mises en place ces dernières années – comme le permis à points, l’interdiction d’importer des véhicules de plus de cinq ans ou encore la rénovation des infrastructures routières –, la Côte d’Ivoire enregistre encore près de 1 500 décès par an sur ses routes. Le pays ambitionne toutefois de réduire de 50 % le nombre de morts d’ici 2025.
Laguinee.info