L’artiste et activiste Élie Kamano fustige l’arrestation du journaliste d’investigation Marouane Camara, dénonçant une atteinte grave aux libertés fondamentales en Guinée.  

Une réaction sans équivoque 

Face à l’arrestation du journaliste Marouane Camara ce mardi 3 décembre 2024, Élie Kamano, figure emblématique de l’activisme en Guinée, n’a pas mâché ses mots. Sur son compte Facebook, l’artiste s’est insurgé contre ce qu’il qualifie de dérive autoritaire du régime : « Je viens d’apprendre l’enlèvement forcé du journaliste d’investigation Habib Marouane Camara en cette période dramatique que traverse notre pays. »

Une Guinée sous pression  

Dans sa publication, Élie Kamano ne s’est pas limité à dénoncer un acte isolé. Il a dressé un constat accablant de la situation politique en Guinée, accusant les autorités de s’attaquer systématiquement aux opposants :  « La Guinée devient désormais une firme d’élimination physique de tout citoyen qui s’oppose à ce régime despotique, tyrannique, totalitaire et antidémocratique. »  

Par ces mots, l’artiste pointe du doigt ce qu’il perçoit comme une érosion inquiétante des libertés fondamentales, notamment celle de la presse.

Un appel à la vigilance

Pour Élie Kamano, cette arrestation est un signal d’alarme. Il exhorte la population à rester vigilante face à la montée des actes qu’il qualifie de répressifs.

Alors que l’arrestation de Marouane Camara continue de susciter de vives réactions, les paroles d’Élie Kamano reflètent un sentiment partagé par de nombreux Guinéens : la peur d’un recul démocratique irréversible.