vendredi, septembre 20, 2024
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Le pays est au bord du précipice, au bord du chaos, à chacun d’assumer sa responsabilité, pour aujourd’hui et pour demain

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Le pays est au bord du précipice, au bord du chaos, à chacun d’assumer sa responsabilité, pour aujourd’hui et pour demain.

J’aimerais bien en appeler à la paix.
Car, comme le dit l’autre » la paix nourrit et le trouble consume »

Mais de quelle paix pourrais-je en appeler?
La paix qui permettra aux bourreaux de se laver impunément les mains souillées par le sang de nos concitoyens ? Non!

La paix qui permettra au systeme de continuer tranquillement à s’abreuver du sang et de la sueur de ce peuple appauvri, humilié, trahi et assujetti ? Non!

La paix du statut quo, pour que rien ne change ? Jamais!

La paix pour mettre dans les oubliettes sans justice, sans réparation, les assassinats, les blessures et les humiliations de nos concitoyens ? Jamais !

[…]

Notre peuple doit aussi résister à la tentation facile de la violence et de l’autodestruction, sans renoncer au combat pour la justice, pour sa dignité et sa liberté.

Ce combat doit continuer et continuera pour la dignité et le respect de ce peuple.
Car aucun contentieux politique, aucun clivage politique ne peut justifier qu’un État se comporte avec une telle désinvolture morale et légale !

En attendant, Aux morts, aux blessés et à leurs familles respectives, à toutes les victimes de ces violences post-électorales, je veux ici exprimer toute ma compassion, toute ma solidarité et mes condoléances les plus attristées et les plus émues aux familles de nos compatriotes assassinés, abattus.

Puisse Allah accueillir nos morts en paix au paradis.

Par Gassama Diaby, ancien ministre

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