mercredi, novembre 20, 2024
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Aliou Bah : «Si le chef de la transition militaire du CNRD se renie en trahissant son serment sacré…»

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 Aliou Bah, leader du Mouvement Démocratique Libéral, n’a pas mâché ses mots face à la transition militaire. Dans un discours incisif, il remet en question la légitimité et les promesses non tenues du président de la transition, appelant à une réflexion sur la morale et l’avenir du pays.

Le respect des engagements au cœur du débat

Le climat politique en Guinée s’enflamme à nouveau, cette fois sous l’impulsion d’Aliou Bah. Lors d’une déclaration musclée, le président du Mouvement Démocratique Libéral a dénoncé le non-respect des engagements du chef de la transition militaire. «Si le chef de la transition militaire du CNRD se renie en trahissant son serment sacré et ses engagements solennels, nous n’aurons pas d’autre choix que de lui retirer notre confiance par le reniement de son pouvoir. Simple logique», a-t-il affirmé avec une clarté déconcertante.

Pour lui, la question dépasse les simples considérations constitutionnelles : «D’ailleurs, la question est plus morale que constitutionnelle. Il s’agit de savoir si un officier militaire est capable de respecter sa parole ou non. C’est tout.»

Une critique acerbe de la propagande

Aliou Bah ne s’arrête pas là. Il s’attaque également à ce qu’il décrit comme une «propagande déguisée en campagne de vulgarisation d’une constitution taillée sur mesure». Derrière cette critique se cache une accusation directe : celle d’un pouvoir qui détourne les mécanismes institutionnels pour préserver ses propres intérêts.

«Ne nous laissons donc pas distraire par une propagande déguisée en campagne de vulgarisation d’une constitution taillée sur mesure entre amis pour servir des intérêts particuliers», a-t-il martelé, invitant les citoyens à ne pas se laisser berner par des manœuvres politiques.

Un appel à la cohérence et à la morale

Pour Aliou Bah, la transition actuelle pose une question fondamentale : celle de la cohérence entre les actes et les paroles des dirigeants. «On ne peut justifier un coup d’État par le non-respect des règles démocratiques, et espérer s’en tirer à bon compte en empruntant le même chemin», a-t-il souligné, rappelant que les mêmes fautes reprochées aux anciens régimes ne peuvent être reproduites sans conséquences.

Son message est clair : la Guinée ne peut progresser qu’en exigeant un leadership fondé sur l’éthique et l’intérêt collectif.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info 

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