Ce mercredi, la Maison de la Presse guinéenne a été le théâtre de la naissance d’un nouveau projet ambitieux : le lancement officiel du journal LE PUNCH. Ce nouveau média hebdomadaire, fondé par un groupe de journalistes guinéens, entend dynamiser la scène médiatique nationale en apportant un regard incisif sur l’actualité. « Notre objectif est de renforcer la pluralité des informations dans notre pays, » a déclaré Lamine Mognouma Cissé, administrateur général du journal.
Un nouvel hebdomadaire pour enrichir la pluralité médiatique
En présence de nombreux patrons de presse et présidents d’organisations médiatiques, les fondateurs ont affirmé leur volonté de respecter scrupuleusement l’éthique et la déontologie journalistiques, rendant hommage aux pionniers de la presse écrite guinéenne.
Une vision d’analyse et d’investigation
LE PUNCH se démarque par son orientation vers l’analyse, l’enquête et l’investigation, avec des rubriques couvrant des domaines variés : politique, économie, société, culture, et sport. « Ce journal est un journal classique, mais avec une différence marquée : c’est un journal d’analyse, d’opinion, d’enquête et d’investigation, » explique Ismaël Camara, l’un des fondateurs. Selon lui, ce positionnement répond à un besoin réel de contenus approfondis et critiques dans le paysage médiatique guinéen.
« Nous voulons être aussi professionnels que possible, conformément à l’éthique et à la déontologie, » souligne-t-il, rappelant que chaque article sera conçu pour donner une vision éclairée et percutante de l’actualité.
Face au numérique, la presse écrite doit se maintenir
Dans un contexte où la presse en ligne et les médias audiovisuels dominent, LE PUNCH prend le pari audacieux de rester fidèle au format physique. « La presse écrite doit rester debout. Elle doit résister face à la montée du numérique. C’est l’espace d’analyse, d’enquête et d’investigation, » affirme Lamine Mognouma Cissé, soulignant l’importance de maintenir ce format qui, selon lui, offre une profondeur d’information inégalée.
« Dans les grands pays, ce sont souvent des journaux physiques qui révèlent les plus grands scandales. Cela n’enlève rien à la valeur du numérique, mais la presse écrite reste essentielle, » ajoute-t-il.
Rendre hommage aux pionniers de la presse guinéenne
LE PUNCH se veut aussi un hommage aux anciens journalistes qui ont fait vivre la presse écrite guinéenne, aujourd’hui en perte de vitesse. « Nous voulons faire revivre les moments de lecture que la Guinée a connus à travers les journaux physiques, » souligne Ismaël Camara, insistant sur le rôle historique des journaux écrits comme vecteurs essentiels d’information.
Un journal ambitieux pour un lectorat exigeant
Avec un prix de vente de 3 000 francs guinéens, LE PUNCH entend capter un lectorat avide d’une presse rigoureuse et engagée. « Nous nous saignerons pour rester fidèles aux principes de notre métier, » affirme Cissé avec conviction. Dans ce contexte, LE PUNCH pourrait bien devenir une référence pour ceux qui cherchent une lecture critique et approfondie de l’actualité guinéenne, réaffirmant la pertinence de la presse écrite dans un monde de plus en plus dominé par le numérique.
Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info