jeudi, novembre 7, 2024
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Inauguration du centre d’hémodialyse de l’Hôpital de l’Amitié Sino-Guinéen : un espoir pour les malades rénaux en Guinée

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Un centre d’hémodialyse flambant neuf a été inauguré ce mercredi 6 novembre 2024 à l’Hôpital de l’Amitié Sino-Guinéen, marquant une avancée significative dans le traitement des maladies rénales en Guinée. Fruit d’un partenariat avec la Fondation Orange Guinée, cette infrastructure moderne promet de soulager les malades rénaux et d’améliorer leur qualité de vie.

Un projet de grande envergure pour répondre à un besoin vital

Dans son discours inaugural, Dr Mohamed Diané, Directeur général de l’Hôpital Sino-Guinéen, n’a pas caché l’importance de ce centre pour les malades. « Il y a encore peu de temps, le seul centre public d’hémodialyse de Guinée se trouvait à Donka, prenant en charge l’ensemble des patients souffrant d’insuffisance rénale dans le pays. Cette situation créait une pression énorme sur les infrastructures de soins, avec des risques accrus pour les malades. Aujourd’hui, 6 novembre 2024, nous nous retrouvons ici pour la remise partielle de ce centre, qui constitue le troisième centre d’hémodialyse public de Guinée, après ceux de Donka et du Camp Alpha Yaya Diallo (CHAC), financé et soutenu par la Fondation Orange Guinée », a-t-il précisé.

 

Une infrastructure de qualité pour désengorger les centres existants

Ce nouveau centre est équipé de six blocs fonctionnels et vient désengorger les installations surchargées de Donka et du Camp Alpha Yaya. Pour Sékou Dramé, Président du Conseil d’Administration d’Orange Guinée, cet investissement de près de 7,5 milliards de francs guinéens témoigne de l’engagement de l’entreprise pour l’amélioration de l’accès aux soins en Guinée. « Ce centre répond à un besoin urgent, le traitement des maladies rénales qui touche de nombreux de nos compatriotes. Avec un investissement important de près de 7,5 milliards de francs guinéens, nous démontrons une fois de plus notre engagement ferme pour un accès équitable à des soins de santé de qualité pour tous sans exception. Ce centre n’est pas seulement une infrastructure, c’est une réponse concrète aux défis sanitaires auxquels la population est confrontée », a-t-il affirmé.

Un soutien majeur face aux défis de la santé publique

Présent lors de l’inauguration, Dr Pépé Billivogui, représentant le ministre de la Santé et chef de cabinet, a souligné le lourd fardeau que représentent les maladies rénales chroniques pour le système de santé guinéen. « Cette affection est grave et très fréquente avec des répercussions socio-sanitaires graves. C’est une affection silencieuse, lentement évolutive et responsable d’une importante augmentation du risque cardiovasculaire. Au stade terminal, l’issue est toujours fatale en l’absence de traitement de suppléance rénale (hémodialyse, dialyse péritonéale, transplantation rénale) », a-t-il déclaré.

Dr Billivogui a rappelé que ce centre permettra d’assurer une meilleure prise en charge des malades à Conakry : « Ce nouveau centre, en plus des autres déjà en construction dans les chefs-lieux des régions administratives, assurera pour la ville de Conakry : une augmentation de la capacité d’offres de soins aux dialysés, une amélioration de la qualité des services, soit trois séances hebdomadaires par patient contre deux actuellement, et la création d’un cadre de plus pour la prévention et la prise en charge des maladies rénales chroniques ».

 

Baïlo Fatako, pour Laguinee.info

 

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