Lors de la retraite annuelle de l’Union Africaine et des Nations Unies, Cellou Dalein Diallo a rencontré des responsables africains et internationaux pour discuter des défis de la démocratie en Guinée et en Afrique de l’Ouest, insistant sur l’importance du retour à l’ordre constitutionnel.
Une rencontre autour de la stabilité en Afrique
À Abidjan, Cellou Dalein Diallo a participé à la retraite annuelle de l’Union Africaine (UA) et des Nations Unies (ONU), où il a échangé avec des figures de premier plan. « J’ai eu de fructueux entretiens avec les participants à la retraite annuelle de l’UA et des NU sur la promotion de la sécurité et de la stabilité en Afrique », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de ces rencontres pour la paix et la démocratie sur le continent.
Les discussions, marquées par une volonté de trouver des solutions concrètes, se sont concentrées sur le besoin pressant de stabiliser les régions en crise et de soutenir des transitions politiques responsables. Parmi ses interlocuteurs, Cellou Dalein a notamment pu échanger avec Moussa Faki, président de la Commission de l’Union Africaine, et avec Leonardo Santos Simão, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, ainsi qu’Ibn Chambas, ancien président de la Commission de la CEDEAO.
Le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée, une priorité
La Guinée, en transition, a été au centre des discussions. « Nos entretiens ont porté essentiellement sur les problèmes posés par le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée », a affirmé Cellou Dalein, précisant que cette question est cruciale pour l’avenir politique du pays. Alors que la Guinée reste en quête d’une stabilité durable, le rétablissement de l’ordre constitutionnel s’impose comme une étape essentielle pour restaurer la confiance et garantir un avenir démocratique. Ces échanges avec des représentants de l’UA et de l’ONU rappellent le poids de cet enjeu pour l’ensemble de la région.
Des institutions de gouvernance sous pression
Les discussions ont également abordé des questions de gouvernance à l’échelle régionale. Dans un contexte où de nombreux pays africains sont en transition, Cellou Dalein a insisté sur la nécessité de respecter les textes fondamentaux qui soutiennent la démocratie. « Nous avons aussi échangé sur l’avenir de l’Accord additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance de la CEDEAO ainsi que de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance de l’UA, surtout dans l’hypothèse où les pays en transition réintégreraient ces deux organisations avant d’avoir rempli la condition du retour à l’ordre constitutionnel », a-t-il expliqué.
Pour le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, le respect de ces textes est essentiel pour maintenir l’équilibre et la crédibilité de la CEDEAO et de l’UA. Alors que certains pays en transition envisagent de réintégrer ces institutions sans avoir achevé leur retour à la légalité constitutionnelle, les discussions s’orientent vers une réflexion plus profonde sur l’avenir de ces engagements et leur application rigoureuse dans les périodes de transition.
Vers une gouvernance africaine renouvelée ?
Cette retraite de l’UA et de l’ONU a permis de rappeler la responsabilité des dirigeants africains dans la consolidation des acquis démocratiques et de la paix.
Boundèbengouno, pour Laguinee.info